Barguil : «Normal de ne pas jouer le jeu de Philipsen»

Visant les étapes de vendredi et surtout de samedi, Warren Barguil avait une mission ce jeudi lors de la 18e étape du Tour de France : dépenser le moins d'énergie possible ! Le Breton est donc resté au chaud au sein d'un peloton qui pensait se jouer la victoire au sprint, mais qui s'est fait piéger par Kasper Asgreen (Soudal Quick-Step) et ses compagnons de fugue. Quelque minutes après l'arrivée, le coéquipier de Luca Mozzato, auteur de son troisième top 10 depuis le début du Tour (10e), a évoqué le scénario de la course.

"Philipsen domine tellement le sprint que les autres équipes savent qu'elles vont rouler pour faire deux ou trois"

"Il y avait de la nervosité dans le final car tout le monde voulait rentrer. Il n'y a que deux équipes qui contrôlaient au départ (Alpecin-Deceuninck et Team Jayco AlUla, ndlr), puis Lidl-Trek et BORA-hansgrohe sont venus aider sur la fin afin d'essayer de combler l'écart. Je pense que c'est bien qu'elles aient attendu car Philipsen domine tellement le sprint que les autres équipes savent qu'elles vont rouler pour faire deux ou trois. C'est normal qu'elles ne jouent pas le jeu pour rentrer. Elles ont essayé de limer toute la formation Alpecin-Deceuninck pour être en surnombre dans le final, c'était bien joué tactiquement, mais l'échappée a été plus forte. C'est bien aussi", a déclaré le Morbihannais.