Kaden Groves s'impose : «Je n'arrive pas à y croire»

Après avoir beaucoup tourné autour de la victoire depuis le début de la saison (cinq podiums), Kaden Groves a enfin pu lever les bras ce mardi à l'occasion de la 2e étape du Tour de Catalogne. Sorti indemne des chutes et des bordures qui ont animé la journée, le sprinteur du Team BikeExchange-Jayco - parfaitement soutenu par Michael Matthews, qui s'est sacrifié pour son coéquipier alors qu'il portait le maillot de leader du classement général - a fait parler sa giclette dans les 50 derniers mètres pour sauter l'Allemand Phil Bauhaus (Bahrain Victorious) sur la ligne.

Kaden Groves : "J'ai aimé cette étape, je l'avais cochée"

"Les gars ont fait un excellent travail toute la journée, roulant à l'avant et s'assurant que l'échappée ne prenne pas trop de temps pour que ce soit un sprint aujourd'hui (mardi). On était également en bonne position au moment des bordures, et Michael (Matthews) et moi étions devant. J'ai aimé cette étape, je l'avais cochée, je n'arrive donc pas à croire que j'ai décroché la victoire. La suite ? Peut-être que nous pourrons avoir un autre sprint un peu plus tard dans la semaine", a confié le jeune Australien de 23 ans sur le site de son équipe.

Matthews : "Participer à la première victoire de Kaden en WorldTour est quelque chose de spécial"

Désormais devancé au classement général par le Norvégien Jonas Iversby Hvideberg (Team DSM), Michael Matthews retenait surtout la victoire de son coéquipier et compatriote. "C'était une journée assez stressante en fait. Tout le monde s'est battu toute la journée, elle a été plus difficile que prévu. Mais participer à la première victoire de Kaden (Groves) en WorldTour est quelque chose de spécial, nous nous battons pour ça depuis longtemps. Nous étions proches lors de la dernière étape de Tirreno-Adriatico (Groves avait fini troisième, ndlr), nous avions manqué de justesse, mais aujourd'hui (mardi), nous avons réussi. Avec ma victoire d'hier (lundi), puis celle de mon coéquipier ce mardi, que demander de plus ?", conclut Michael Matthews.