Pedersen : «Le chrono, une bonne prépa pour le Tour»

Mads Pedersen (Trek-Segafredo) ne s'est pas imposé jeudi, pour la deuxième étape du Tour de Belgique, même il s'est tout de même illustré pour prendre une bonne 3e place. 3e hier (mercredi), Jasper Philipsen a fait le chemin inverse, levant les bras en costaud devant Danny van Poppel (INEOS Grenadiers) après un final en pente, qui a en revanche moins convenu à Fabio Jakobsen (Quick-Step Alpha Vinyl), distancé la veille et 7e de cette étape. Mads Pedersen, un temps devant et repris peu avant la ligne par ses deux concurrents, s'est tout de même assuré une nouvelle journée en bleu, couleur choisie pour le maillot de leader du Baloise Belgium Tour. Le Danois, qui a répondu aux questions, semble également prêt à relever le défi du contre-la-montre proposé demain par les organisateurs, une épreuve en solitaire toute de plat profilée, sur moins de 12 km ; il aura en revanche plus de mal à ramener cette tunique "à la maison", compte tenu du parcours montagneux prévu en fin de semaine.

"J'aurais préféré partir dans ma propre combinaison de chrono demain"

"Oui, c'est toujours bien de garder le maillot bien sûr. J'aurais préféré partir dans ma propre combinaison de chrono demain, mais c'est comme ça, c'est super d'être le leader de la course. Nous verrons ce qu'il en est après le contre-la-montre de demain. Le contre-la-montre est une bonne préparation pour le Tour, il est aussi un peu technique donc ce sera sympa", a déclaré Mads Pedersen après la course, pourtant pas champion national de contre-la-montre, mais apparemment pas convaincu par le potentiel aéro du maillot bleu.

Le Danois a ensuite été interrogé par sa courte discussion avec le jury de la course. Il a donc expliqué : "Nous avons essayé de contrôler la course, et beaucoup de coureurs ont utilisé la piste cyclable et le trottoir, et je crois que 90% du peloton choisit de ne pas aller à ces endroits-là, mais nous ne pouvons pas bloquer la piste cyclable et le trottoir, et des gens continuent d'attaquer par là. On nous dit toujours : "nous allons les stopper, leur mettre des amendes, nous allons les disqualifier", et au final ça n'arrive presque jamais. Je leur ai juste dit que c'était un peu embêtant, quand beaucoup de gars suivent les règles, et il y a toujours quelqu'un qui le fait. Ils devraient au moins leur donner des secondes de pénalité ou une amende pour le faire", a-t-il résumé. Le Covid ? "Il est là pour durer, donc c'est ainsi", a-t-il considéré, fataliste, pas plus inquiet que ça non plus pour le Tour de France, qui s'élancera de son pays natal le 1er juillet prochain.