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Zeeman : «Les favoris ? Roglic, Evenepoel et Thomas»

Tour d'Italie
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : Sirotti

On le sait depuis désormais quelques jours : Primoz Roglic visera le Tour d'Italie en 2023 ! Après avoir mis le Tour de France au centre de son programme lors des trois dernières saisons, le Slovène va donc revenir sur les routes du Giro en mai prochain, et ce pour la troisième fois de sa carrière. Vainqueur de trois étapes lors de ses deux premières participations (une en 2016 et deux en 2019) et troisième du classement général final en 2019, le rouleur-grimpeur du Team Jumbo-Visma n'aura qu'un objectif sur cette 106e édition du Grand Tour italien, à savoir devenir le premier Slovène à le remporter.

Primoz Roglic n'a plus fait le Tour d'Italie depuis 2019

 

"Il va falloir qu'on ramène Primoz au niveau de Remco Evenepoel sur le contre-la-montre"

Dans une interview accordée à In de Leiderstrui, le directeur sportif Merijn Zeeman a évoqué la participation de son coureur au Tour d'Italie, revenant notamment sur la façon dont ça s'est décidé. "La discussion a été très naturelle entre nous. Nous étions tous les deux très motivés par rapport au fait que Primoz fasse le Giro et nous étions d'accord sur le fait que c'était le meilleur choix à faire." Le patron du sportif au sein du Team Jumbo-Visma a ensuite parlé du tracé concocté par les organisateurs, en insistant particulièrement sur l'importance qu'auront les contre-la-montre et la dernière semaine lors de cette édition 2023.

"Le parcours du Giro est très dur, avec des contre-la-montre, des arrivées explosives, de longues montées en altitude et une troisième semaine incroyablement difficile. Il va falloir qu'on ramène Primoz au niveau de Remco Evenepoel sur le contre-la-montre car Remco a désormais une longueur d'avance sur nous dans ce domaine. Et puis viendra cette dernière semaine, où il faudra des qualités bien précises. Les favoris ? Primoz, Evenepoel et Geraint Thomas, tandis que certains autres coureurs viendront leur rendre la tâche difficile", conclut Merijn Zeeman.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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