Vanhoucke, 4e : «De Gendt m'a demandé d'attaquer mais...»

Après la démonstration collective des Jumbo-Visma sur la 7e étape du Tour d'Italie vendredi, on a de nouveau assisté à une grande performance d'équipe sur le circuit napolitain de la 8e étape ce samedi. La Lotto-Soudal, en supériorité numérique avec trois coureurs parmi les 21 échappés, a parfaitement manoeuvré autour de son maître baroudeur Thomas De Gendt, qui a facilement remporté le sprint pour la victoire au sein du quatuor qui s'était fait la malle. Quatrième sur la ligne, son coéquipier Harm Vanhoucke a beaucoup contribué à ce succès d'équipe en l'emmenant parfaitement dans le final. "Il avait déjà dit qu'il serait le plus rapide, alors vous lui faites confiance", a déclaré le jeune Belge de 24 ans à Eurosport après l'arrivée, à propos de son expérimenté compatriote.

"Ce n'était pas un très bon début de Giro, mais ça compense beaucoup"

"Thomas (De Gendt) a roulé fort toute la journée. Il roulait constamment dans les montées. Il m'a demandé d'attaquer, mais j'étais complètement mort dans sa roue", a expliqué Harm Vanhoucke, qui ne pensait pas vivre un tel scénario avec un groupe de contre si costaud. "C'était une échappée très forte. En fait, je ne m'attendais pas à ce que ça se passe comme ça, parce qu'il y avait des gars très forts derrière nous. J'ai entendu que Van der Poel, Poels et Guillaume Martin nous suivaient, ils sont également forts."

Jusqu'à présent, la Lotto Soudal n'avait pas encore réussi à s'assurer une victoire sur ce Giro, Caleb Ewan manquant le coche à plusieurs reprises. "Ce n'était pas un très bon début de Giro, mais je pense que cela compense beaucoup ici. Nous étions avec trois de l'équipe dans l'échappée du jour (il y avait aussi Sylvain Moniquet, ndlr). Que nous puissions conclure comme ça, c'est génial", se félicite Harm Vanhoucke. De quoi totalement libérer les membres de la formation belge pour la suite du Tour d'Italie.