Valentin Paret-Peintre : «J'ai beaucoup de regrets...»

Valentin Paret-Peintre (AG2R Citroën Team) se serait bien vu imiter son frère Aurélien, vainqueur de la 4e étape à la faveur d'une belle échappée. Le cadet de la fratrie a été fort sur cette 12e journée sur ce Tour d'Italie pour intégrer le groupe de 30 coureurs qui s'est extrait du peloton après une intense bataille. Mais il a été piégé, comme son coéquipier Alex Baudin, par le quatuor sorti sur le plat avant l'explication finale et qui s'est joué la victoire, revenue à un ancien de la maison savoyarde, Nico Denz (BORA-hangsrohe). Finalement 13e à l'arrivée, le Français de 22 ans ne cachait pas sa déception. "C'est sûr, il y a beaucoup de regret...", a confié celui qui s'était déjà échappée sur la 8e étape il y a quelques jours.

"C'était ma stratégie de me cacher sur le plat, d'en faire le moins possible"

"Ce groupe là est parti et on l'a loupé, c'est dommage", a-t-il poursuivi. "Après c'était ma stratégie de me cacher sur le plat, d'en faire le moins possible. Je savais que le final m'était très favorable. J'ai aussi appris de mon échapée précédente où j'étais arrivé mort dans le final. On peut avoir des regrets. Après, on a vu qu'on a rien repris dans le final, donc je pense qu'ils étaient vraiment très fort devant", a conclu celui qui n'est pas passé loin de signer son premier top 10 d'étape, pour son premier Grand Tour en carrière.