Remco Evenepoel : «Je voulais éviter les problèmes»

Deux jours après les deux chutes dont il a été victime, Remco Evenepoel passait un test important ce vendredi à l'occasion de la 7e étape du Tour d'Italie, qui se concluait à plus de 2 000 mètres d'altitude, au sommet du Gran Sasso d'Italia. Et le test s'est avéré concluant pour le champion du monde qui, à l'image de ses principaux adversaires, n'est pas passé à l'offensive, mais qui a montré dans les 200 derniers mètres que les jambes étaient bel et bien là en étant le premier coureur du peloton à franchir la ligne d'arrivée - il a pris la quatrième place de l'étape -  sans toutefois prendre du temps sur ses rivaux.

"C’est toujours sympa de gagner un sprint, mais ça n’a pas vraiment d’importance"

"Ce fut une journée assez calme pour nous. Il y avait beaucoup de vent de face et ce n’était pas facile de prendre l’initiative. C’était quasiment impossible d’attaquer aujourd’hui (vendredi)", déclare le Belge de la Soudal Quick-Step au micro de la RTBF, avant d'évoquer ce sprint du peloton qu'il a remporté devant son grand rival, le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma). "C’est toujours sympa de gagner un sprint, mais ça n’a pas vraiment d’importance. C’était surtout pour éviter des problèmes, il vaut mieux terminer premier du groupe que dernier. Au final, c’était une bonne journée, même si c’était fatigant", conclut celui qui reste au deuxième rang du classement général, à 28 secondes d'Andreas Leknessund (NOR, Team DSM).