Pascal Eenkhoorn : «Je n'arrêtais pas d'y croire»

Il y a cru. Membre d'une échappée de cinq rapidement réduite à quatre, Pascal Eenkhoorn (Jumbo-Visma) a entrevu la victoire sur la 13e étape du Tour d'Italie, marquée par l'abandon de Romain Bardet (Team DSM). En effet, il était vraisemblablement le plus fort du groupe, et avec encore trente secondes d'avance sur le peloton à trois kilomètres de Cuneo, tout était encore possible. Malheureusement, l'attaque de son compagnon Julius van den Berg (EF Education-EasyPost) sous la flamme rouge a désorganisé l'échappée, permettant le retour des sprinteurs et la victoire d'Arnaud Démare (Groupama FDJ).

"Il fallait faire la différence dans la montée"

"Je n'arrêtais pas de penser que nous allions y arriver", a confié le Néerlandais sur le site de son équipe. "C'est dommage que tout s'effondre dans le dernier kilomètre. C'était un final assez difficile, dans lequel ça montait un peu tout le temps. Je ne sais pas si les jambes des autres étaient vides, mais dans les derniers kilomètres, la coopération ne s'est pas si bien passée. Quand nous étions cinq devant, j'ai tout de suite dit : il faut faire la différence dans la montée et à partir de là, défendre notre avantage. Après ça a été long et comme on avait le vent dans le dos, ça s'est passé très bien. Nous avons bien résisté, mais malheureusement ce n'était tout simplement pas suffisant".