Mikel Landa: «J'ai beaucoup souffert... j'ai dû gérer»

Attendu comme l'un des grands animateurs de la 20e étape du Tour d'Italie, Mikel Landa n'a pas du tout pesé sur cette dernière ce samedi. Même si ses coéquipiers de la Bahrain Victorious ont roulé une bonne partie de la journée, le rythme imprimé par l'équipe bahreïnie n'a jamais été endiablé. Et on a compris la raison lors de la dernière ascension, Mikel Landa ayant été rapidement distancé par Richard Carapaz (INEOS Grenadiers) et Jai Hindley (BORA-hansgrohe) lorsque les choses très sérieuses ont véritablement débuté. "Je ne me suis pas senti bien toute la journée, j'ai beaucoup souffert, donc j'ai décidé de ne pas demander à l'équipe de forcer l'allure. Dans le final, je n'ai pas pu répondre à l'attaque de Jai Hindley et j'ai dû gérer ma montée", a précisé le Basque après l'arrivée. 

"Les écarts restent grands"

Loin du niveau impressionnat montré par Hindley dans la montée finale du Passo Fedaia, Mikel Landa a en revanche rattrapé puis dépassé un Carapaz en grosse difficulté dans les 3 derniers kilomètres. Ayant repris 39 secondes au désormais ex-maillot rose, le coéquipier de Domen Novak, deuxième de cette 20e étape, est pointé à 26 secondes de Carapaz au classement général et peut ainsi espérer monter sur la deuxième marche du podium dimanche après-midi à l'issue du contre-la-montre final de Vérone. "Les écarts restent grands", estime Mikel Landa. "Je ne sais pas si Carapaz sera fatigué, je vais en tout cas tout donner de mon côté", conclut-il.