Juan Pedro Lopez : «Il y avait beaucoup de tension»

Une autre journée en Rose sur le Tour d'Italie ! C'est le sursis glâné par Juan Pedro Lopez (Trek-Segafredo) ce mercredi, au terme d'une étape toutefois moins agitée que celle d'hier. Sursis qui, par ailleurs, commence à ressembler à celui qu'avait réussi à prolonger sur deux semaines, en 2020, le jeune Portugais Joao Almeida, qui pointe toujours à 12 secondes du maillot rose. En effet, Juanpe s'apprête à entamer une huitième journée de course en tant que leader du classement général, lui qui a terminé avec le peloton et les favoris sur cette étape de plat remportée par Alberto Dainese (Team DSM).

"Je ne peux pas sprinter comme Richard Carapaz"

Interrogé sur l'offensive du leader d'INEOS Grenadiers, Richard Carapaz, pour prendre quelques secondes de bonification au sprint intermédiaire, le grimpeur espagnol a avoué son impuissance : "Je ne peux pas sprinter comme Richard (Carapaz) donc je n'avais pas une autre option". L'Équatorien, qui a ainsi repris 3 secondes, est donc le nouveau dauphin de l'Andalou, dans le même temps que Joao Almeida (+ 12''). Lopez tire toutefois un bilan positif de cette 11e étape : "La chose importante aujourd'hui c'était de garder le maillot rose."

"Je vais aussi remercier tous mes coéquipiers, en particulier Otto (Vergaerde), parce qu'il a pris soin de moi toute la journée", a ajouté le porteur de la maglia rosa, qui a ressenti "beaucoup de tension", en raison de la "lutte pour la position", corollaire d'un statut de leader pour le classement général, notamment lors d'une arrivée au sprint. "À certains moments, j'étais nerveux mais il (Otto Vergarde) me disait de rester calme, de rester calme, protégé", a tenu à témoigner Juan Pedro Lopez.