Guillaume Martin : «Je veux être opportuniste... »

Finies les longues journées de transition pour Guillaume Martin (Cofidis) sur le Tour d'Italie ! Après deux étapes bien calmes dont a profitées Arnaud Démare (Groupama-FDJ) pour imposer sa domination au sprint, le leader de la Cofidis attend beaucoup d'une 7e étape très vallonnée qui devrait offrir de belles opportunités aux attaquants. Et ça tombe bien, après une première arrivée au sommet ratée mardi à l'Etna, où il a lâché plus d'1'30" à ses adversaires au général, le Français est impatient d'en découdre et de se rattraper. Jamais découragé, il a fait part de sa motivation à l'arrivée d'une 6e étape plus que tranquille.

"J'espère aussi avoir de meilleures jambes qu'à l'Etna demain"

"Aujourd'hui, je pense que c'était une des journées les plus longues du Giro, et même de ma carrière. C'était en tout cas l'une des plus faciles. Plus facile que la plus facile des journées d'entraînement", explique le grimpeur de 28 ans. Pas forcément une bonne nouvelle avant d'arriver sur son terrain de prédilection d'après lui.

"J'aurai presque préféré que ça roule un peu plus vite aujourd'hui pour fatiguer les organismes. Du coup, tout le peloton sera vraiment frais demain pour une étape qui s'annonce plus mouvementée, je l'espère. J'espère aussi avoir de meilleures jambes qu'à l'Etna. Il faudra être opportuniste pour aller chercher un résultat. J'ai vu que ça monte et ça descend un peu toute la journée, jusqu'à la fin. Une étape longue, donc sur le papier ça convient plus à mes qualités. Elle me plait bien en tout cas", conclut celui que l'on verra très certainement à l'attaque sur les routes italiennes ce vendredi.