Guillaume Martin : «Je finis 14e... bilan décevant»

Guillaume Martin a conclu le premier Tour d'Italie de sa carrière par une anecdotique 33e place (+ 2'08") sur le contre-la-montre final de Vérone. N'ayant plus rien à jouer au classement général depuis mardi et l'étape d'Aprica, le Normand s'est appliqué à bien finir le Giro, ce qu'il a d'ailleurs réussi à faire lors des dernières étapes de montagne, mais aussi lors de ce chrono, qu'il a qualifié comme étant "l'un de mes meilleurs". Néanmoins, le leader de l'équipe Cofidis sort du huitième Grand Tour de sa carrière en étant déçu et frustré.

"C’est frustrant et en même temps, c’est de l’expérience emmagasinée pour la suite"

"Le bilan est décevant malgré tout. Je venais pour faire un très bon classement général et je finis seulement 14e. On apprends aussi de ses échecs, je pense que ma condition physique n’était pas si mauvaise, mais j’ai couru un peu à l’envers tout au long du Giro. C’est frustrant et en même temps, c’est de l’expérience emmagasinée pour la suite", explique-t-il dans un communiqué de presse. "C’est une course magnifique dans un pays qui l'est tout autant, avec énormément de dénivelé. Dans une course comme celle-ci, je pense qu’il faut rester patient et savoir que les écarts se font en troisième semaine pour ne pas trop dépenser de l’énergie rapidement."

Cédric Vasseur : "On va s'attacher à analyser tout ce qu'il s est passé"

Manager général d'une équipe Cofidis qui, contrairement à l'an dernier grâce à Victor Lafay, n'a pas eu le bonheur de décrocher une victoire d'étape, Cédric Vasseur a également dressé le bilan de ce 105e Giro. "Nous étions venus au Giro pour viser un top 5 au classement général et nous sommes évidemment frustrés de ne pas y être parvenu. Néanmoins, nous avons vu de belles choses sur ces trois semaines avec, pour commencer, nos huit coureurs qui ont rallié l'arrivée alors qu'il s'agissait d'un des Giro les plus difficiles de ces dernières années. Nous avons vu également de belles prestations de Guillaume Martin, comme à Naples, et de Simone Consonni, qui s'est mêlé à la bataille pour la victoire d'étape lors de nombreux sprints (quatre top 10, dont une troisième place, ndlr)."

"Nous avons aussi beaucoup appris à courir en équipe autour d'un leader. Quand on aborde un Grand Tour avec un coureur qui vise un top 5, ça oblige forcément certains coureurs à faire abstraction de leurs ambitions personnelles. Et nous avons vraiment vu une équipe soudée autour de son leader. Ce que je retiens, par-dessus tout, c'est que chacun a donné le meilleur de lui-même et son maximum du moment. Désormais, on va s'attacher à récupérer et à analyser tout ce qu'il s est passé sur le Giro avant d'aborder le Tour de France avec de nouvelles ambitions et, évidemment, celle d’aller chercher des victoires", conclut le Nordiste.