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Edoardo Affini, 2e : «Je ne suis pas vraiment explosif»

Tour d'Italie
Mis à jour le par Théo BOICHARD
Photo : Sirotti

Les équipes de sprinteurs ont été déçues sur la 18e étape du Tour d'Italie. A l'inverse, quatre courageux sont parvenus à créer l'exploit ce jeudi, puisqu'en dépit d'un écart jamais très haut, l'échappée n'a finalement jamais été reprise par le peloton des sprinteurs. Passé à pas grand-chose de la victoire, l'Italien Edoardo Affini (Jumbo-Visma) a certainement contribué à la victoire de Dries De Bondt (Alpecin-Fenix), en mettant ses qualités de rouleur au service du solidaire et surpuissant quatuor, qui comprenait également Magnus Cort Nielsen (EF Education-EasyPost) et Davide Gabburo (Bardiani-CSF-Faizanè). Le grand rouleur s'est incliné d'une demi-roue face au solide sprinteur belge, mais a semblé satisfait de sa belle performance.

Edoardo Affini est passé tout près de la victoire jeudi !

 

"Nous y sommes allés tous ensemble, en travaillant pour le même but"

L'Italien de la Jumbo-Visma est d'abord revenu sur la stratégie de course du quatuor : "La première partie était vraiment à très haute puissance pour faire le trou, puis nous avons décidé d'y aller tranquillement, de jouer un petit peu avec le peloton pour voir ce qu'ils allaient faire. Après, nous avons décidé d'accélérer, d'essayer de gagner du temps, et le plan s'est assez bien passé. Puis nous y sommes allés tous ensemble, en travaillant avec le même but : essayer de remporter l'étape", a-t-il relaté, manifestant de la solidarité du petit groupe. "Malheureusement, je suis tombé sur un Dries (De Bondt) plus rapide que moi, mais chapeau à lui", a ensuite déclaré Edoardo Affini, en seigneur.

Aussi interrogé sur le sprint anticipé de Magnus Cort Nielsen (EF Education-EasyPost), à 500 mètres de la ligne, le rouleur a partagé : "J'ai pensé au fait que je n'étais pas très rapide, je ne suis pas vraiment explosif dans le gain de vitesse, j'ai besoin d'un long sprint, donc c'était parfait d'avoir Cort Nielsen devant moi". Encore en tête peu avant la ligne, le second de l'étape a expliqué : "J'ai juste suivi mon instinct et décidé d'y aller à un certain moment. Malheureusement, il (Dries De Bondt) était plus rapide d'une demi-roue ." Invité à se rappeler de son dernier sprint, le natif de Mantoue s'est finalement remémoré en riant : "En Norvège, celle que j'ai gagnée en 2019. Cela faisait un moment... en-dehors de l'entraînement." A 25 ans, le spécialiste du contre-la-montre s'est fait honneur en exhibant panache et fair-play dans son pays natal.

Publié le par Théo BOICHARD

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