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Démare et Valter... deux leaders pour la Groupama-FDJ

Tour d'Italie
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @GroupamaFDJ

Deux ans après son exceptionnel Tour d'Italie 2020, Arnaud Démare fait comme prévu son retour sur les routes du Giro. S'il lui sera pratiquement impossible, au vu du parcours et de la concurrence, de faire aussi bien qu'il y a deux ans - quatre victoires et le maillot cyclamen - le Picard serait en revanche forcément déçu s'il repartait fanny de ces trois semaines de course. Il n'a donc qu'un seul objectif en tête : lever les bras. Toujours à la recherche d'un succès en 2022, le sprinteur de Groupama-FDJ aura l'intégralité de sa garde rapprochée à ses côtés, à savoir Jacopo Guarnieri, Ramon Sinkeldam, Ignatas Konovalovas, Miles Scotson, Tobias Ludvigsson et Clément Davy, ce dernier participant à un Grand Tour pour la première fois de sa carrière.

Attila Valter au départ du 105e Giro en Hongrie chez lui !

 

Démare : "Je n’ai pas encore gagné cette saison, mais cela n’impacte pas ma motivation"

"Il y a toujours une certaine impatience avant un Grand Tour, on sait qu’on part pour une belle aventure", déclare l'ancien triple champion de France dans un communiqué de presse. "J’ai de très bons souvenirs sur le Giro, notamment en 2020, avec quatre victoires et le maillot cyclamen. Je rêve de reproduire cet exploit, mais je ne veux pas le banaliser, une victoire n’est jamais simple à aller chercher. Je n’ai pas encore gagné cette saison, mais cela n’impacte pas ma motivation. J’ai connu des périodes difficiles pendant ma carrière, je sais les gérer. Le train me fait confiance, je leur fais confiance, l’objectif est de lever les bras !"

 

Attila Valter : "C'est difficile d'expliquer ce que je ressens... ça va être un moment très fort"

Le huitième homme de la Groupama-FDJ sera le Hongrois Attila Valter, forcément extrêmement heureux de voir ce Giro partir de Budapest, la capitale de son pays, la Hongrie. Maillot rose pendant trois jours l'an dernier et quatorzième du classement général final,, le jeune grimpeur de 23 ans arrive en confiance sur cette 105e édition après avoir terminé quatrième des Strade Bianche, deuxième de la dernière étape du Tour de Catalogne et cinquième du Tour des Alpes lors des deux derniers mois de compétition.

"C'est difficile d'expliquer ce que je ressens... ça va être un moment très fort", confie le natif de Csömör. "C’est l’évènement sportif majeur cette année en Hongrie. Après avoir été le premier Hongrois à porter le maillot rose sur le Giro, je vais vivre un Grand Départ, chez moi, à Budapest, l’histoire est belle [...] Bien sûr, j’aimerais répondre présent sur ce Grand Départ, mais ce ne sont pas les profils d’étape qui me correspondent le mieux. Je devrai sûrement patienter jusqu’à l’Italie pour trouver des terrains qui me conviennent davantage. Le Tour d’Italie est le gros objectif de ma saison et j’espère y décrocher une victoire d’étape. Ma quatrième place sur les Strade Bianche, puis mes bonnes performances sur le Tour de Catalogne m’ont permis de m’entraîner sereinement. Ma dernière course, le Tour des Alpes, m’a confirmé que j’avais de bonnes jambes. Je suis prêt, j’ai hâte d'y être."

 

Sébastien Joly : "L’objectif de l’équipe est d’aller chercher des victoires d’étape"

Directeur sportif de la Groupama-FDJ sur ce Tour d'Italie 2022 en compagnie de Benoît Vaugrenard et Jussi Veikkanen, Sébastien Joly a exprimé ses attentes à quelques heures du départ de la course. "L’objectif de l’équipe est d’aller chercher des victoires d’étape. Nous allons nous articuler autour d’Arnaud (Démare) pour les sprints et d’Attila (Valter) pour les étapes vallonnées. C’est un bon profil pour les sprinteurs car, sur le papier, les opportunités seront nombreuses. Arnaud va pouvoir compter sur son train habituel avec Jacopo (Guarnieri), Ramon (Sinkeldam), Miles (Scotson), Ignatas (Konovalovas) et Clément (Davy), qui va découvrir son premier Grand Tour. Tobias (Ludvigsson) aura un rôle double, il sera à la fois un support pour le train des sprinteurs et un appui pour Attila sur les étapes difficiles", conclut le Rhodanien.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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