Arnaud Démare : «La 1ère étape, ça reste dur mais...»

Le Tour d'Italie rappelle forcément de bons souvenirs à l'ancien champion de France. Il y a deux ans, Arnaud Démare (Groupama-FDJ) régnait en maître sur le Giro en remportant quatre victoires d'étapes, avec en prime le maillot cyclamen. Le Picard sera donc à surveiller sur la 105e édition qui débute ce vendredi à Budapest (Hongrie). Néanmoins, le coureur de 30 ans n'arrive pas en grande confiance puisqu'il n'a pas encore levé les bras et a signé des performances décevantes cette saison, au contraire de ses principaux concurrents (Mark Cavendish, Caleb Ewan...). Le sprinteur tricolore se montre toutefois confiant avant d'entamer le Giro, version 2022.

"De nombreux sprinteurs seront en haut. On s'attendait à plus dur"

"Physiquement je me sens bien, c'est vrai. Depuis le début de l'année, j'ai vraiment de bonnes jambes. C'est le vélo : parfois on peut se sentir bien et ne pas réussir à gagner", explique l'ancien champion de France. Encore dans toutes les mémoires, il ne veut pas se focaliser sur son Giro victorieux il y a deux ans. "Il y a des bons souvenirs c'est sûr. Maintenant, c'est aussi presque du stress en plus. Disons que refaire ce que j'ai pu faire en 2020... tout le monde sait que c'était quelque chose d'exceptionnel. Maintenant, il faut repartir étape par étape. D'abord aller chercher une victoire."

Une victoire qu'il pourrait viser dès la première étape à Visegrad en Hongrie, et son arrivée en côte (3,8 km à 5% de pente moyenne). "De nombreux sprinteurs seront en haut", pronostique-t-il. "Maintenant, je ne sais pas si on sera encore capable de sprinter. Ca, c'est autre chose. Mais c'est vrai qu'au profil du roadbook, on s'attendait à plus dur. Ça reste dur mais ce n’est pas insurmontable. On l'a fait à vélo, ça reste roulant." A la clé, un potentiel premier succès cette saison pour Arnaud Démare, ainsi qu'un maillot rose qui ferait oublier ce début d'année délicat.