Romain Grégoire : «INEOS... Un peu dégoûté, tant pis»

Romain Grégoire semble avoir les jambes pour cette dernière semaine sur le Tour d'Espagne, son premier Grand Tour. A l'occasion de la 16e étape remportée par Jonas Vingegaard (Jmbo-Visma) mardi, le jeune coureur de la Groupama-FDJ a non seulement pris une belle 17e place au sommet de la montée de Bejes, qui lui convenait bien. Mais il avait aussi et surtout été très actif lors de la rude bataille pour former l'échappée en début de journée, intégrant le groupe de dix qui pensait pouvoir prendre le large avant que la formation INEOS Grenadiers n'en décide autrement, faute d'être représentée à l'avant. Un beau bras de fer de près d'une heure remporté par l'écurie britannique qui a mis fin aux espoirs de s'imposer du puncheur de 20 ans, un peu frustré au moment de revenir sur le scénario du jour après l'arrivée.

"Je me sentais bien aujourd’hui donc j'ai suivi dans la dernière bosse"

"Je sentais que ça pouvait partir vite, on est sortis à dix, avec du beau monde et je pensais que ça allait le faire", a réagi Romain Grégoire auprès de son équipe." Mais derrière, INEOS n’était pas représentée et a donc roulé. L’écart est resté un moment à trente secondes, c’est monté à quarante-cinq et je me suis dit : ils vont bien s’arrêter à un moment. Mais non... J’étais quand même un peu dégoûté car c’était un beau coup. Je n’ai pas fait énormément de courses WorldTour, mais à la télé, j’ai rarement vu des groupes de dix se faire reprendre. Tant pis. Je me sentais bien aujourd’hui donc je me suis dit que ça valait la peine de suivre dans la dernière bosse pour faire une vraie journée à fond", a conclu celui qui n'aura plus énormément d'opportunités d'exploiter ses qualités de puncheurs d'ici l'arrivée à Madrid. Peut-être samedi lors d'une 20e étape en forme de montagne russe.