Richard Carapaz : «Je savais que je pouvais le faire...»

Après un début de Tour d'Espagne délicat, où il a perdu toutes ses chances de réaliser un bon classement général, le coureur d'INEOS Grenadiers a retrouvé le sourire, ce jeudi, à l'occasion de la 12e étape. Richard Carapaz (29 ans) a remporté la victoire au sommet des Penas Blancas en faisant la différence dans les derniers kilomètres de l'ultime ascension. Le grimpeur équatorien s'adjuge son premier succès sur La Vuelta en devançant de 9 secondes Wilco Kelderman (BORA-hangsrohe) et de 24 secondes Marc Soler (UAE Team Emirates). De quoi lui redonner le sourire après une entame loin de ses attentes.

"Les sensations que j'espérais depuis le début sont de retour. Je dois en profiter"

"Pour être honnête, je ressens de la joie, car on est venus ici avec un objectif et les circonstances n'étaient pas en notre faveur", a commencé par expliquer le vainqueur du Giro 2019 après l'arrivée. "On avait maintenant pour objectif de gagner une étape, et je suis vraiment content. BORA-hangsrohe faisait presque tout le travail et j'ai attendu le dernier moment. Je savais, à 2km de l'arrivée, que le final était très dur. Je savais qu'il me restait une cartouche et j'en ai profité au maximum. Je suis très heureux. Surtout parce que les sensations que j'espérais depuis le début sont de retour. Je dois en profiter".

"Je savais que je n’arrivais pas dans les meilleures conditions après être tombé à la maison. Quand on est arrivé en Espagne après les Pays-Bas, on s’est retrouvé dans les montagnes et c'était un peu compliqué pour moi. Je me suis reconcentré sur une victoire d'étape. Je savais que je pouvais le faire sur La Vuelta. Les autres années, j’ai fini 2e, 3e… C'est la première fois, donc je suis ému. Il reste encore beaucoup d'étapes pour essayer. Nous devons tirer le meilleur parti de notre niveau actuel", a conclu Richard Carapaz, qui fera très certainement un redoutable chasseur d'étape dans les jours à venir.