Primoz Roglic : «Je pense seulement à moi-même... »

Quelle est la condition physique de Primoz Roglic ? Vainqueur des trois dernières éditions de La Vuelta, le coureur de Jumbo-Visma se présente logiquement comme l'un des favoris pour la 77e édition de l'épreuve ibérique qui aura lieu du 19 août au 11 septembre. Mais le Slovène n'a repris l'entraînement que depuis quelques jours suite à sa blessure au dos contracté lors du dernier Tour de France, d'où ces interrogations sur sa forme et sur la pertinence de le lancer à la conquête d'un quatrième succès consécutif. "J’ai récupéré, même si parfois je ressens encore quelques douleurs. Nous verrons. Je suis ici et je suis prêt. Je ne pense pas encore vraiment au reste, mais seulement à moi-même", explique le grimpeur de 32 ans en conférence de presse, ce jeudi.

"Le chrono par équipes sera important pour le classement général"

"Vous analysez pourquoi certaines choses se produisent, mais vous devriez toujours vous concentrer sur l’avenir. Il s’agit toujours de la prochaine course", complète le pensionnaire de Jumbo-Visma. Faisant partie des favoris, au même titre que Simon Yates (Team BikeExchange-Jayco) ou Richard Carapaz (INEOS Grenadiers), Primoz Roglic, qui n'a jamais connu d'autre marche que la plus haute à Madrid, se méfie notamment des premières étapes aux Pays-Bas : "Le contre-la-montre par équipes sera important pour le classement général. Ensuite, il est important de bien traverser les Pays-Bas. Après cela, nous allons attaquer des étapes importantes. Nous allons ainsi voir où nous en sommes."

"La victoire de Jonas ? J'aurais voulu être là et en faire partie, mais..."

Le compatriote de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) a assisté de loin au triomphe de son jeune coéquipier Jonas Vingegaard sur le Tour de France et aux célébrations de son équipe sur les Champs-Elysées. Comment a-t-il vécu cet épisode, lui qui n'a plus vu le Danois depuis son abandon ? "Vous sentez que vous voulez être là, que vous en faites partie. Mais pour moi, j'étais arrivé en bout de course, au point de ne plus pouvoir faire un kilomètre... De ce point de vue, j'ai dû accepter la situation. Mais j'étais quand même super heureux de tous les succès que nous avons eus sur le Tour", a conclu un Primoz Roglic toujours prompt à accepter les coups durs et à s'en relever encore plus fort.