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Joao Almeida : «Ce sont des moments qui vous forgent»

Tour d'Espagne
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @lavuelta

Même en grande difficulté et malade sur cette 13e étape de La Vuelta, Joao Almeida reste Joao Almeida. Distancé avant même l'énorme défaillance de Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) dans l'Aubisque, le Portugais a comme a son habitude lissé son effort pour limiter les dégâts et remonter les morts un par un. Le coureur d'UAE Team Emirates a effectué toute la deuxième partie de course en solitaire, mais a réalisé une ascension très correcte du Tourmalet pour terminer 15e, à 6'47" du vainqueur Jonas Vingegaard, fer de lance de la surpuissante Jumbo-Visma. Un moindre mal vu comment le troisième du Tour d'Italie semblait parti pour une journée galère. Redescendu à la 10e place du général à 8'39" du solide Sepp Kuss, Almeida est revenu sur cette étape dévastatrice, "sa pire journée sur un vélo" selon ses propres dire après l'arrivée.

Joao Almeida à l'arrivée de la 13e étape de La Vuelta

 

"J'ai mal partout, comme une grippe... C'est frustrant, mais c'est le cyclisme"

"J'étais malade ces derniers jours", a commencé par expliquer le narif de Caldas da Rainha. "J'ai mal au corps, au nez, comme la grippe. C'est frustrant, les choses se passaient bien jusque là. Je savais que je ne serais pas au mieux, mais j'ai continué à me battre. C'est comme ça, c'est le cyclisme parfois". Au courage, Almeida a tenu à s'accrocher et à tout donnner jusqu'au bout. "L'équipe a été incroyable avec moi encore une fois, donc je ne voulais pas tout lâché pour eux et les décevoir. J'ai fait ce que j'ai pu, c'était ma pire journée sur un vélo. Mais ce sont aussi ces moments là qui vous caractérisent et vous forgent."

Désormais face à l'insolente domination de la Jumbo-Visma, les coureurs d'UAE Team Emirates vont devoir inventer une stratégie miracle pour tenter d'empêcher les néerlandais de réaliser le triplé sur ce Tour d'Espagne. "Le triplé Jumbo-Visma ? Je ne savais pas, j'avais enlevé les oreillettes car elles ne me servaient plus à rien. Ils avaient l'air très forts. Content que Juan Ayuso et Marc Soler aient été à la lutte. La Vuelta est encore longue, il reste de quoi faire, donc rien n'est perdu. Si je peux les aider pour jouer la gagne, je donnerai tout", a conclu le valeureux Portugais.

Publié le par Arthur DE SMEDT

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