Jay Vine, 7e et déçu : «Je ne suis pas une machine...»

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour Jay Vine sur le Tour d'Espagne. Bien emmené par son équipe Alpecin-Deceuninck, avec deux coéquipiers au sein du groupe de 32 coureurs qui allé au bout, l'Australien semblait à nouveau dans un fauteuil sur cette 12e étape pour venir cueillir son troisième succès de La Vuelta. Mais, loin de son niveau indécent des derniers jours, le porteur du maillot à pois a finalement craqué à 5 bornes du sommet, laissant Richard Carapaz (INEOS Grenadiers) s'envoler vers la victoire. Septième sur la ligne à 1'12", le natif de Townsville ne marque en plus aucun point pour le classement du meilleur grimpeur. Une journée à oublier et une déception sur lesquelles est revenu Jay Vine après l'arrivée.

"Je ne peux blâmer personne d'autre que moi-même"

"Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je voulais vraiment gagner l'étape. On poussait des watts extraordinairement bons toute la journée et à la fin ça m’a échappé. Cela arrive parfois. J’ai dépensé beaucoup d'énergie et je n'ai marqué aucun point (pour le classement de la montagne, ndlr). C'est dommage, mais il y a 50 points à récupérer ce week-end. J'espère que je pourrai en avoir quelques-uns. Chapeau à l'équipe, ils ont tout fait parfaitement. S'il s'agissait d'un jeu vidéo, tout aurait été parfait jusqu'à 5 km de l’arrivée, mais ce n'est pas un jeu vidéo. Malheureusement, je ne suis pas une machine, je n’avais pas ce qu’il fallait à l’arrivée, mais je ne peux blâmer personne d'autre que moi-même", a conclu Jay Vine.