Groves : «Malheureusement, j'étais derrière la chute»

Après seulement cinq jours de course et deux sprints sur ce Tour d'Espagne, Kaden Groves comptait déjà deux francs succès et semblait se diriger tout droit vers une énorme razzia. Pourtant, deux semaines plus tard, le compteur du sprinteur australien est toujours bloqué à deux unités, aussi difficile à imaginer que cela puisse l'être. Après plusieurs échecs successifs, le porteur du maillot vert et son équipe Alpecin-Deceuninck comptaient sur cette 19e étape totalement plate et son arrivée à Iscar pour enfin retrouver le chemin du succès. Mais après avoir fait travailler ses équipiers toute la journée, Groves a été pris dans une grosse chute juste avant la flamme rouge et n'a donc pas pu se mêler à la lutte pour la victoire, revenue à l'Italien Alberto Dainese (Team dsm-firmenich).

"Je vais bien, mais je n'ai pas vu ce qui s’est passé"

"Je vais bien. J'ai réussi à descendre du vélo et à ne pas me retrouver par terre, donc ça va pour moi", a d'abord tenu à rassurer le natif de Gympie en interview d'après-course, avant de revenir sur les conditions de l'accident. "J’étais dans la chute, mais je n'ai pas vu ce qui s’est passé. Je crois qu'il y a juste eu un contact de roues ou de guidon à l'avant et que cela a impliqué mon coéquipier Tobias Bayer et quelques coureurs de DSM. Malheureusement, c’était vraiment le mauvais moment, mais j'espère aussi qu'ils vont bien."

"Je devais prendre des points au sprint intermédiaire. C'est vraiment dommage de ne pas avoir pu sprinter à l’arrivée, mais c'est le risque que nous prenons quand il nous manque des gars pour emmener. Parfois, il faut sprinter à l'intérieur du peloton, et c'est ce que nous avons fait aujourd'hui. Malheureusement, j’étais derrière la chute", a conclu Groves, qui possède désormais 53 pts d'avance sur Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) au classement du maillot vert. Une avance qui devrait s'avérer suffisante à deux jours d el'arrivée à Madrid, dernière opportunité pour les sprinteurs.