Evenepoel, furieux : «On est des singes dans un cirque»

Remco Evenepoel était furieux et l'a fait savoir ! Le tenant du titre et ses coéquipiers de la Soudal Quick-Step avaient pourtant de quoi se réjouir après leur bon contre-la-montre par équipe samedi soir, terminant 4e à 6 secondes de la surprenante Team dsm-firmenich mais reprenant surtout 26 secondes à leur rivaux de la Jumbo-Visma. Mais ce bon début de Vuelta n'a pas empêché le Belge d'exprimer sa colère juste après avoir franchi la ligne, pestant sur les conditions plus que limites et pas du tout équitables dans lesquelles s'est couru ce chrono d'ouverture à Barcelone, disputé sous le déluge et quasiment dans la nuit pour les dernières équipes à s'être élancées. "On n'y voyait vraiment rien ! Et si on ne dit rien là-dessus, rien ne sera fait", s'est-il exclamé aux journalistes présent dans l'aire d'arrivée, remettant notamment en cause la décision des organisateurs de faire partir si tard les coureurs.

"Des conditions ridicules pour courir. On est des singes dans un cirque"

"On ne peut pas changer la pluie, mais on peut changer l'heure", a poursuivi Remco Evenepoel, très remonté. "Il fait jour ici toute la journée et ensuite nous roulons dans le noir. Nous repoussons déjà les limites en tant que coureur professionnel, nous prenons déjà des risques pour gagner et ces conditions sont vraiment ridicules pour courir. C'était très sombre et effrayant. Tout le monde me critiquera encore, mais c'est comme ça. L’organisation doit penser à notre sécurité. C'est super dangereux, ridicule, nous ne sommes pas des singes dans un cirque", a-t-il conclu, amer. Décidément, cette première étape n'a pas fini de faire parler... La Vuelta 2023 est lancée !