Enric Mas, 3e : «J'ai fait tout ce que j'ai pu»

A 27 ans, on peut dire qu'Enric Mas (Movistar Team) a pris pour habitude d'enchaîner le Tour de France puis le Tour d'Espagne. 5e des deux épreuves en 2020, 6e et 2nd l'an passé, le leader Movistar qui a pris une claque cet été, semble en phase de rebondir de la meilleure des manières, si l'on s'en tient à ce qu'il vient de montrer sur cette seulement 6e étape de La Vuelta 77e du nom. Finalement le seul coureur à même de suivre les accélérations successives de Remco Evenepoel (Quick-Step Alpha Vinyl) dans l'interminable ascension du Pico Jano (12,5 km à 6,6%), l'ancien homme de Patrick Lefevere a surpris son monde, terminant péniblement 1'' derrière Evenepoel (2e), 1'21'' devant Primoz Roglic (Jumbo-Visma, 5e), alors que Jay Vine (Alpecin-Deceuninck) s'est imposé en solitaire. Enric Mas a réagi.

"Le bilan est très positif"

"C'était suffisant pour que je puisse suivre le rythme de Remco... J'ai fait tout ce que j'ai pu. Le bilan est très positif. Malgré la perte de temps dans le contre-la-montre par équipe (ndlr : 10e à 43'' de Jumbo-Visma), nous avons quitté les Pays-Bas heureux, et aujourd'hui (jeudi) nous avons obtenu un excellent résultat, en prenant du temps sur des rivaux importants", a déclaré Enric Mas, décevant 10e du Tour de France à la veille de la 19e étape, dont il avait été écarté en raison d'un test positif au Covid. Celui qui a terminé à deux reprises sur la 2e marche du podium en Espagne, avait alors vu son leadership être fortement remis en cause par Eusebio Unzue, le manager de la formation. Si la route jusqu'à Madrid sera encore longue, le vainqueur d'étape 2018 a pris une option non négligeable pour le podium final, ou plus si affinités.