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Tiesj Benoot a repris : «Pas-à-pas, je roule de plus en plus»

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Mis à jour le par Titouan LABOURIE
Photo : Sirotti

Le rétablissement de Tiesj Benoot progresse lentement mais sûrement. Le coureur Jumbo-Visma a fait une chute brutale lors d'un entraînement à Livigno, en Italie, début août. Le Belge de 28 ans avait percuté une voiture à grande vitesse, entraînant notamment une fracture à une vertèbre cervicale. Il a été immobilisé pendant de nombreuses semaines, obligé à porter une minerve rigide. Il en ait désormais libéré et a pu reprendre le vélo. "Au début, j'avais déjà mal au cou après une heure de vélo. J'ai pu faire des sorties plus longues que depuis cette semaine. Je ressens toujours la différence entre le vélo de route et le VTT. Les choses vont beaucoup mieux sur le VTT qu'il y a quelques semaines. Pas-à-pas, je roule de plus en plus. J'ai donc pu refaire du vélo pendant cinq heures lundi", a-t-il déclaré a nos confrères belges de Sporza.

Benoot a été d'une aide précieuse sur le Tour de France

 

"J'ai pu bouger mes mains et mes pieds sur place"

Après son accident en Italie, Tiesj Benoot avait été rapatrié en Belgique. Le coureur belge de l'équipe Jumbo-Visma souffre d'une fracture à une vertèbre cervicale et de multiples contusions à la hanche et aux coudes. "Je dois observer une période de repos pendant six à douze semaines avec cette orthèse. Je suis encore jeune, alors j'espère pouvoir enlever ce truc après six semaines. Je ferai un second diagnostic", avait-t-il raconté à SporzaLes blessures auraient pu être bien plus grave au regard du choc puisque Tiesj Benoot a bien percuté un automobiliste dans une descente. "Je roulais à 67 km/h quand une voiture est sortie du parking. N'a-t-il pas regardé ou a-t-il pensé qu'il pouvait traverser rapidement, je ne sais pas. Je l'ai percutée de plein fouet. La porte de la voiture était cabossée, le rétroviseur était arraché, les vitres étaient brisées...", témoigne-t-il. Inconscient pendant une quinzaine de minutes, le coureur est héliporté à l'hopital. "Heureusement, j'ai pu bouger mes mains et mes pieds sur place. C'était un soulagement. Ce n'était certainement pas une grosse affaire. Mais pour quelques millimètres, voire quelques micromètres, et l'histoire aurait pu être complètement différente."

Publié le par Titouan LABOURIE

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