Tiesj Benoot après son abandon : «Mon dos me fait mal»

La Jumbo-Visma n'a pas obtenu le résultat espéré samedi 5 mars sur les Strade Bianche. Privée de sa vedette Wout Van Aert, qui entame ce dimanche Paris-Nice, elle pouvait néanmoins compter sur un autre ancien vainqueur, Tiesj Benoot. Malheureusement, le Belge a été contraint à l'abandon suite à la chute collective qui a notamment emporté Julian Alaphilippe (Quick-Step Alpha Vinyl). Son coéquipier Sepp Kuss, 31e, n'a pas eu davantage de réussite. Les deux coureurs sont revenus sur leur course sur le site de leur équipe.

Tiesj Benoot : "Je n'ai pas pu éviter les deux coureurs qui sont tombés devant moi"

"J'avais l'impression de faire une bonne course, commente Tiesj Benoot, j'ai réussi à me maintenir à l'avant sur les portions gravel. Au moment de la chute, j'étais en tête de peloton. Je ne pense pas qu'on puisse espérer plus sûr que ça. Malheureusement, je n'ai pas pu éviter les deux coureurs qui sont tombés devant moi. Une bourrasque de vent nous a tous jetés au sol. Ma condition était bonne, et j'aurais aimé en tirer avantage aujourd'hui. Désormais, l'important est de me remettre rapidement. Mon dos me fait mal, ça ne va pas être facile de dormir. Mon genou gauche a une plaie ouverte et on ne peut pas recoudre. J'ai besoin de prendre les choses au jour le jour, de voir comment je récupère, dans l'espoir de me battre pour mes objectifs de printemps le plus vite possible". À noter que Benoot doit déclarer forfait pour Tirreno-Adriatico suite à cette chute.

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Sepp Kuss : "Je me sens bien"

"Quand Pogacar a attaqué, renchérit l'Américain Sepp Kuss, je ne pouvais pas le suivre. Il était simplement le plus fort aujourd'hui. Plus loin dans la course, je suis tombé à nouveau stupidement, j'y ai perdu toute chance de podium. Toutefois, j'ai pris du plaisir à courir aujourd'hui. Je me sens bien, j'espère que c'est de bon augure pour la suite".

"Avec du recul, c'est une journée décevante pour nous, constate leur directeur sportif Maarten Wynants. Avant qu'une grosse partie du peloton ne tombe, tout était sous contrôle. Nous ne pouvons blâmer personne aujourd'hui. Des fois il y a des jours comme ça et sur ce genre de course, c'est trop difficile d'inverser la tendance".