Le vélodrome de Grenoble finalement sauvé de la destruction ?

Selon le journal Le Dauphiné Libéré, le vélodrome de Grenoble, plus connu sous le nom de "piste des Six Jours" et qui devait être détruit avant 2024, ne devrait finalement pas disparaître ! Si rien n'est encore officiel, nos confrères du quotidien régional écrivent que cette volte-face serait dûe à l'organisation d'un évènement mystère - ce pourrait être des Six jours raccourcis - dans les prochains mois. Un sauvetage étonnant lorsqu'on se rappelle des propos tenus il y a quelques jours par Maxence Alloto, adjoint en charge de l'économie à la mairie de Grenoble. "La piste n'est plus utilisée car plus aux normes et tient trop de place."

Pervis : "Il (le maire de Grenoble) n’a visiblement pas compris les atouts d’un tel outil dans sa ville"

 La nouvelle de cette possible destruction avait fait réagir certains athlètes, à l'image de François Pervis, quadruple champion du monde du kilomètre, double champion du monde du keirin et champion du monde de vitesse individuelle. "Ce n’est pas un maire écolo à Grenoble qui met pourtant des pistes cyclables partout ? Il n’a visiblement pas compris les atouts d’un tel outil dans sa ville. Le détruire va clairement à l’encontre de sa politique…", avait-t-il écrit sur son compte Twitter après avoir appris cette information. 

Une pétition en ligne

Daniel Baal, ancien président de la Fédération française de cyclisme (FFC), avait même lancé une pétition en ligne pour lutter contre la destruction du vélodrome. "Le vélodrome du Palais des Sports de Grenoble fait partie du patrimoine français. Il a accueilli les plus grands champions du cyclisme (dont Eddy Merckx) lors des Six-Jours de Grenoble", a-t-il décrit dans cette pétition. Avant de poursuivre : "Il est un formidable outil pour la promotion du cyclisme sur piste, notamment pour les jeunes. La Ville de Grenoble a décidé de le détruire afin d'augmenter la capacité en gradins du Palais des Sports. Il n'est pas acceptable qu'un élément du patrimoine du sport français soit ainsi détruit. Le sport est facteur de santé et d'épanouissement. Les équipements sportifs doivent être sanctuarisés." Elle a déjà recueilli plus de 1900 signatures.