Florian Sénéchal : «Mathieu van der Poel a la classe»

C'était la dernière chance pour l'équipe Soudal-Quick Step de bien figurer dans une classique pavée. Avec de solides coureurs au départ, les attentes était donc forcément grandes pour ce Paris-Roubaix. Malheureusement, rien n'a tourné dans le bon sens pour la formation de Patrick Lefevere. Dès les premiers secteurs pavés, Kasper Asgreen puis Florian Sénéchal étaient victimes d'une crevaison, les obligeant à mener une poursuite durant de nombreux kilomètres. Par la suite, des chutes et d'autres crevaisons ont rapidement mis fin aux espoirs de l'équipe belge. Le meilleur coureur du Wolfpack sur la ligne étant finalement Tim Merlier, 23e à 5 minutes 36 de Mathieu van der Poel. Dépité à l'arrivée sur le vélodrome, le champion de France s'est exprimé chez nos confrères d'Ouest France : "C'est franchement le Paris-Roubaix le plus frustrant que j'ai couru, car je perds mes chances dès les premiers secteurs. Je n'ai pas pu être dépanné directement car ils étaient déjà en train de changer la roue de Kasper (Asgreen). Je perds certainement deux voir trois minutes à ce moment-là."

Florian Sénéchal : "On a perdu quatre mecs en deux secteurs, ça n'est pas normal"

"Lorsque j'ai pu être dépanné, j'étais complètement seul, j'ai alors dû me lancer dans un chrono. J'ai pu reprendre Kasper et ensemble, nous avons réussi à revenir dans le peloton. Mais nous avions déjà fait trop d'efforts pour pouvoir imaginer se mêler à la bagarre." Le coureur nordiste s'est également exprimé sur les problèmes techniques de l'ensemble de l'équipe : "Nous avons perdu 4 mecs en deux secteurs. Seuls Yves Lampaert et Tim Merlier n'ont pas eu de soucis techniques, mais malheureusement ils ont loupé le coche dans le secteur d'Haveluy. La course était alors déjà terminée pour nous". Florian Sénéchal a ensuite tenu à féliciter le vainqueur, Mathieu van der Poel : "Bravo à lui. J'ai entendu à la radio la façon dont il avait couru. C'est vraiment un grand coureur, il a la classe", conclut-t-il.