Dylan van Baarle : «C'est incroyable d'arriver tout seul»

Le jour de gloire est enfin arrivé pour Dylan van Baarle ! Toujours placé mais pas souvent gagnant, le coureur d'INEOS Grenadiers a décroché, à 29 ans, la plus belle victoire de sa carrière en remportant la 119e édition de Paris-Roubaix ce dimanche. Toujours à l'affût, le coureur néerlandais a ainsi fait parler sa science de la course lorsqu'il a placé son attaque décisive, avant de résister au retour des nombreux poursuivants qui n'ont jamais pu le revoir. Bien aidé par ses coéquipiers durant l'Enfer du Nord, celui qui avait notamment pris la 2e place sur le Tour des Flandres, il y a deux semaines, est bien dans la forme de sa vie. Une chose est sûre : la date du dimanche 17 avril restera longtemps dans la mémoire du natif de Voorburg.

Dylan van Baarle : "C'était incroyable d'arriver tout seul, je ne peux pas le décrire"

"Ça a été les montagnes russes jusqu'à l'arrivé, je crois que je ne réalise pas encore ce qu'il s'est passé", déclare celui qui succède à Sonny Colbrelli (Bahrain Victorious) au palmarès. "C'était incroyable d'arriver tout seul dans le vélodrome, je ne peux pas le décrire. Au début de la course, on était les sept de l'équipe dans le premier groupe, c'était la situation parfaite pour nous. Ensuite, on n'a pas eu de chance, avec des crevaisons, des chutes, mais on a continué à se battre. Moi-même, j'ai crevé, mais j'ai continué de tout donner, et c'est ce qu'on doit faire sur cette course."

"Ça fait trois classiques de suite qu'on gagne", poursuit celui qui a imité Michal Kwiatkowski, vainqueur de l'Amstel Gold Race dimanche dernier, et Magnus Sheffield, qui s'était imposé sur la Flèche Brabançonne mercredi. "On sentait déjà hier (samedi) au diner ou ce (dimanche) matin au petit déjeuner qu'on ferait une belle course. J'espère que les gars pourront continuer sur cette dynamique sur la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Peut être que lors des dernières années, on n'avait pas la confiance pour tenter ce genre de choses, mais maintenant, on sait qu'on a les jambes et on a juste à courir comme ça."