David Gaudu : «Démare ? Je me suis excusé et il a compris»

À l'instar d'Arnaud Démare, David Gaudu était très attendu samedi à l'occasion de la conférence de presse organisée par la Groupama-FDJ de Marc Madiot. À la veille de disputer son troisième Paris-Nice, le grimpeur breton a bien évidemment été questionné sur sa cohabitation avec Arnaud Démare, et ce quelques semaines après les propos qu'il a tenus sur le Picard lors d'une conversation sur Discord. Et si l'on en croit le quatrième du dernier Tour de France, les choses sont réglées et la page est tournée.

"On peut maintenant qualifier notre relation de saine et stable"

"Dès que la polémique est sortie, l'équipe a fait le nécessaire et a très bien géré la situation de crise", explique David Gaudu. "On s'est rencontrés assez vite avec Arnaud (Démare), je me suis excusé et il a compris. J'ai reconnu mon erreur et je la reconnais toujours. On peut maintenant qualifier notre relation de saine et stable, la situation est aplanie des deux côtés. Il faut qu'on allie nos forces sur ce Paris-Nice, c'est sur les bons rails", a-t-il poursuivi. Ce sujet abordé et désormais clos, le natif de Landivisiau a ensuite pu parler du sportif, évoquant notamment ses grandes ambitions au classement général et la très forte concurrence, incarnée surtout par Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma).

"Titiller Pogacar et Vingegaard ? J'ai envie de voir si je peux le faire"

"Il n'y a pas qu'eux", précise d'emblée David Gaudu. "Il y a beaucoup de prétendants pour le classement général, il y aussi Martinez, Bardet, Skjelmose, Powless... On va prendre les étapes les unes après les autres, tout en se mettant dans le mode Tour de France. Et avant de réussir peut-être à monter sur le podium du Tour, il faudrait parvenir à le faire sur une répétition du Tour. J'ai un esprit revanchard par rapport à Paris-Nice, je suis resté sur ma faim ces deux dernières année, où j'ai été écarté sur chute à chaque fois. Pogacar et Vingegaard ? J'ai envie de voir quelles sont mes limites. Peut-être que je n'arriverai jamais à me confronter à eux ou à les titiller, mais j'ai envie de voir si je peux le faire", conclut le deuxième de la dernière Faun Ardèche Classic.