Cavagna remplacé par Cosnefroy... Patrick Lefevere irrité !

La formation Quick-Step-Alpha Vinyl Team aurait dû avoir 13 coureurs au départ de la course en ligne des championnats du monde qui aura lieu ce dimanche à Wollongong (Australie). Mais l'écurie belge du World Tour n'aura finalement que 12 représentants. La raison : Rémi Cavagna a été remplacé en début de semaine par Benoît Cosnefroy (AG2R Citroën Team) dans la sélection française. De quoi irriter le manager général du Wolfpack, Patrick Lefevere. "Il est facile de deviner ce qui s’est passé. Cosnefroy – qui, laissez-moi vous dire, a un fort caractère - a voulu avoir un rôle de (co-)leader pour les Mondiaux après sa victoire lors du GP de Québec", explique le Belge dans sa chronique hebdomadaire au Het Nieuwsblad.

"Il y avait un coureur en trop et Cavagna a dû faire de la place"

"Un statut que Thomas Voeckler ne lui a pas donné au début, mais qui lui aura finalement été donné de toute façon. Donc, tout à coup, il y avait un coureur en trop et Cavagna a dû faire de la place", complète le manager général de Quick-Step-Alpha Vinyl Team. Mais au-delà de ce changement, Patrick Lefevere se montre critique concernant l'attitude de la Fédération française de cyclisme (FFC) envers son coureur, Rémi Cavagna : "Ils voulaient absolument que Rémi s’envole pour l’Australie dimanche, le dernier jour de la Vuelta. Ce que Rémi n'avait pas apprécié en tant que coéquipier du maillot rouge." [...]

"Rémi avait fait un gros boulot pour Remco Evenepoel et voulait bien sûr être sur la photo à Madrid. Ce que je comprends parfaitement. Lors de l’enregistrement, on lui a dit qu’aucune réservation n’avait été faite pour son vélo et son passeport. Notre directeur sportif Geert Van Bondt a marché d’un terminal à l’autre pour récupérer le vélo et les bagages de Rémi, de sorte à ce qu'il prenne son avion. Nous avons ensuite transféré le vélo de Rémi où il a été récupéré par la fédération belge. Tout a finalement été résolu mais cela ne peut pas masquer les erreurs de l'équipe de France à ce sujet", conclut Patrick Lefevere.