Michael Valgren : «Tôt ou tard, je reviendrai... j'aime le vélo»

Toujours en convalescence après sa lourde chute sur la Route d'Occitanie - La Dépêche du Midi, en juin dernier, Michael Valgren (EF Education-EasyPost) doit ainsi prendre son mal en patience. Le coureur danois de 30 ans, qui a subi une luxation de la hanche, une fracture du bassin et une blessure au genou dans son incident, veut revenir dans le peloton à tout prix. "J’aime mon métier et je fais tout ce que je peux pour pouvoir le pratiquer à nouveau. Je ne veux vraiment pas terminer ma carrière sur une blessure. Je ne suis vraiment pas prêt pour ça. J’aime ma vie. Ne pas être sur un vélo, ne pas être un cycliste, c’est quelque chose auquel je ne veux pas penser pour le moment. Je suis entre de bonnes mains et je travaille très dur tous les jours. Donc, tôt ou tard, je reviendrai", explique l'ancien vainqueur de l'Amstel Gold Race dans des propos rapportés par son équipe.

Michael Valgren, en août dernier : "Il y a un risque que j'ai une prothèse de hanche..."

Le 19 juin dernier, lors de la 4e et dernière étape de la Route d'Occitanie - La Dépêche du Midi, Michael Valgren était victime d'une lourde chute dans une descente. Le Danois s'était alors relevé avec une fracture du bassin, une luxation de la hanche et une blessure au genou. Il y a deux mois, le coureur de la formation EF Education-EasyPost avait donné de ses nouvelles dans une interview acccordée à TV2 Sport, et elles n'étaient pas très rassurantes. C'était l'état de sa hanche qui demeurait le plus inquiétant, le médaillé de bronze des Championnats du monde 2021 risquant une nécrose (mort des cellules de l'os), et donc la pose d'une prothèse.

"On ne peut pas encore en être sûr, mais le médecin m'a dit que cela pouvait ressembler à ça", expliquait le pensionnaire d'EF Education-EasyPost. "Ce n'est qu'après trois ou six mois qu'on pourra vraiment savoir. S'il y a nécrose, on doit vous mettre une prothèse à un moment donné car il n'y a plus d'apport sanguin jusqu'à l'os, ce qui fait qu'il meurt progressivement [...] Nous revérifierons tout ça dans six semaines. Il y a un risque, mais je ne suis pas nerveux car mon médecin m'a dit que ça devrait le faire. Je crois que 15 à 20% des personnes qui ont subi la même opération que moi ont dû se voir poser une hanche artificielle", concluait Michael Valgren.