Cyclism'Actu: Actualités, cyclisme, direct, résultats...
+
A LA UNE

Matthieu Ladagnous arrête : «J'ai toujours voulu devenir pompier»

Route
Mis à jour le par Audrey QUETARD
Photo : Sirotti

C'est un dernier dossard qu'a accroché Matthieu Ladagnous ce lundi. A 38 ans, le Français va prendre sa retraite après la Coppa Bernocchi, ultime course après 18 saisons professionnelles à la Française des Jeux, désormais Groupama-FDJ. Fort de ses 14 participations aux Grands Tours dont 8 sur la Grande Boucle, le Palois a de la bouteille, en plus d'un riche palmarès sur la piste : champion de France de poursuite par équipes (2005, 2006), champion de France de poursuite individuelle (2011) et aussi champion de France à l'Américaine (2004). Matthieu Ladagnous a de surcroît su briller sur la route, en témoigne, une victoire aux 4 Jours de Dunkerque (2007). Dans un entretien paru sur le site de la Groupama-FDJ, le futur retraité revient sur les moments forts de sa carrière. 

Matthieu Ladagnous au micro de Cyclism'Actu !

 

"Un moment qui restera gravé"

Matthieu Ladagnous raconte d'abord ses premiers souvenirs avec son équipe de toujours, en novembre 2006 : "On était en stage à Renazé, on alternait cyclo-cross et route. C’était un rêve qui se réalisait, j’étais un petit peu timide et impressionné." Le Pallois se remmémore ensuite sa première victoire, sur le Tour Med : "Un moment qui restera gravé." Il confesse aussi son "vrai regret" sur les pavés de Paris-Roubaix en 2012 : "Je passe tout proche d'un podium (il termine 12e après une crevaison). Il y avait beaucoup de déception." Le Français n'oublie pas ses plus grands moments : "Je retiens toutes mes victoires, mais aussi mon top-5 sur le Tour des Flandres. Comme équiper, il y en a aussi beaucoup : notamment la victoire au Tour de Lombardie avec Thibaut, et celle sur Milan-San Remo avec Arnaud." Mais Matthieu Ladagnous quitte le circuit professionnel serein : "Plus j’avance et plus je me dis : "C’est le bon moment". Physiquement, j’ai l’impression que je pourrais continuer mais il faut savoir s’arrêter. J’ai envie de consacrer plus de temps à ma famille, à mes enfants." S'il avoue que "l'adrénaline sur le vélo" va lui manquer, il a déjà un projet dans le coin de sa tête : "J'ai toujours voulu devenir pompier".  Parce que le vélo, c'est "un métier à part".

Publié le par Audrey QUETARD

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A LIRE AUSSI

ROUTE

9 coureurs du WorldTour n'ont pas encore couru en 2024... 3 Français

ROUTE

Un mois après son accident, Lennard Kämna est toujours à l'hôpital

 

A la Une