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Lenny Martinez : «Je suis le contraire de Romain Grégoire»

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Mis à jour le par Arnaud ROSSOMME
Photo : @GroupamaFDJ

Lenny Martinez. 19 ans, 1m68, 52kg. Le jeune grimpeur vient de passer professionnel au sein de la Groupama-FDJ au début de l'année. Il faut dire que ses performances chez les jeunes étaient assez remarquables : vainqueur du Tour cycliste de la Vallée d'Aoste Mont-Blanc, de deux étapes sur la Ronde l'Isard et 3e du Baby Giro, tout ça en 2022. Pour sa première course en tant que pro, il a déjà fait forte impression en se classant 8e du Grand Prix Cycliste La Marseillaise à la fin du mois de janvier. A la veille de l'enchainement Faun-Ardèche Classic et Faun-Drôme Classic, deux courses auxquelles il prendra part, il s'est longuement confié dans une interview réalisée par sa formation : "Je ne me fixe pas de limites pour cette première année. On fera déjà un point en fin de saison. Mon objectif principal est simplement de progresser et de devenir plus fort. Il faut juste garder la tête sur les épaules, travailler dur et faire son chemin".

Lenny Martinez lors de la présentation de la Groupama FDJ

 

"Pour l'instant, je n'ai pas l'âme d'un leader. De ce point de vue, je suis tout le contraire de Romain Grégoire"

"Il est possible que j’aie ma chance à quelques reprises cette saison, mais je devrais aussi beaucoup courir avec David (Gaudu), et l’objectif sera alors de l’accompagner au maximum. Cela variera à chaque course, en fonction de là où je me situe au niveau de la forme, et de la composition de l’équipe. [...] Le fait d'avoir déjà été leader sur des épreuves chez les jeunes me permet d'être plus relax, de me poser moins de questions. Je n'ai pas encore l'âme d'un vrai leader, mais je pense que ça viendra naturellement au fil de mon apprentissage. De ce point de vue, je suis tout le contraire de Romain Grégoire. Même si je connais mes forces et mes qualités, je n'ai pas confiance en moi de manière innée. Néanmoins, j'ai déjà beaucoup plus confiance aujourd'hui qu'au début de l'année dernière. Avant, j'étais peut-être un peu trop attentiste, mais j'ai appris à être vraiment acteur d'une course, à prendre des initiatives, à courir avec la rage de vaincre."

 

"Je sais qu’il y a beaucoup d’attentes envers moi, mais..."

Quand on lui pose la question des attentes énormes qui pèsent sur ses épaules, Lenny Martinez réagit avec beaucoup de calme et de sérénité : "J'apprécie l'enthousiasme qui entoure mon passage chez les professionnels. De manière générale, je prends plutôt tout ça en positif qu’en négatif.  Mais je pense aussi qu'il faut essayer de s'en détacher au maximum pour ne pas subir la pression. Je veux faire ma vie, mon entraînement. Je sais qu’il y a beaucoup d’attentes envers moi, mais moi j’ai toujours dit "on verra", et ça s’est toujours bien passé. Donc je veux continuer comme ça, sans me prendre la tête."

Après la Faun-Ardèche Classic et la Faun-Drôme Classic, il disputera le Trofeo Laigueglia, puis le Tour de Catalogne, où il essayera sans doute de se tester sur un classement général d'une course WorldTour. C'est en tout cas son "premier objectif en terme de pic de forme"En avril, il fera Paris-Camembert, la Classic Grand Besançon, le Tour du Jura, le Tour du Doubs et le Tour de Romandie. Ensuite, il devrait normalement participer à la Mercan’Tour et au Critérium du Dauphiné, avant peut-être son premier Grand Tour, la Vuelta.

Publié le par Arnaud ROSSOMME

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