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Javier Romo subit un contrôle antidopage... à l'hôpital !

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Mis à jour le par Martin LARUELLE
Photo : Sirotti

Javier Romo (Astana Qazaqstan Team) a connu quelques jours chahutés. Aligné par son équipe sur le Tour du Pays basque dans le courant du mois d'avril, il s'est vu forcé d'abandonner lors de la 3e étape à cause... de saignements de nez importants ! Assez inhabituel, cela l'a même forcé à se rendre à l'hôpital vu l'abondance des saignements. Soigné, il a pu rentrer chez lui, avant de devoir retourner aux urgences car les saignements avaient repris ! Cette fois-ci, il a été gardé en observation et devait subir des examens car il avait perdu une grande quantité de sang. L'équipe Astana Qazaqstan communiquait à ce sujet et se voulait rassurante, indiquant que l'état de son coureur était "préoccupant, mais pas grave". Malgré toutes ces péripéties, Javier Romo n'était pas encore au bout de ses peines. Comme l'a rapporté Carlos de Andrés dans une émission de Teledeporte, le coureur s'est vu forcer d'effectuer un contrôle antidopage alors qu'il se trouvait sur son lit d'hôpital !

Javier Romo est l'équipier de Mark Cavendish

 

L'UCI dépasse-t-elle les limites dans sa lutte contre le dopage ?

On le sait, l'UCI (Union Cycliste Internationale) ne badine pas dans sa lutte contre le dopage. Le cyclisme est probablement le sport le plus contrôlé au monde. Et les coureurs doivent donc être disponibles à tout moment pour être contrôlés. Même si l'objectif est louable, il semble que l'UCI flirte parfois avec la limite, comme dans le cas de Javier Romo. En effet, les officiels devant effectuer le contrôle ont estimé que l'état de santé du coureur espagnol ne nécessitait pas une exemption et ont donc procédé au test antidopage. Ils ont donc effectué des manipulations sur un patient alors qu'ils ne faisaient pas partie du personnel de l'hôpital. De plus, Javier Romo avait perdu beaucoup de sang et son état de santé était fortement fragilisé. La limite a-t-elle été franchie par l'UCI ? Ou la lutte contre le dopage nécessite-t-elle d'arriver à de telles extrémités ? Chacun aura son avis sur la question, mais ce qui est certain, c'est que l'instance internationale est prête à tout pour s'assurer que le cyclisme reste le plus propre possible.

Publié le par Martin LARUELLE

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