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Marc Fayet : «Le Tour du Finistère, c'est dur mais on s'accroche»

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Mis à jour le par Clément LABAT-GEST
Photo : @TourFinistere / @Cyclismactu

L'avenir du Tour du Finistère en danger ? Épreuve incontournable du calendrier français depuis sa création en 1986, la course d'un jour - qui est également inscrite comme une épreuve comptant pour la coupe de France FDJ - LNC - a, depuis quelques mois, un nouveau patron, en la personne de Marc Fayet, également auteur dramaturge et metteur en scène du théâtre français. Celui qui est aussi un comédien a fait le point sur l'avenir de son épreuve et évoqué son nouveau rôle. "En tant que passionné de cyclisme, j'étais proche de l'organisation du Tour du Finistère et il se trouve que malheureusement son créateur et ancien organisateur, Jean-Paul Waterloos, est décédé brutalement en 2022. Je m'étais proposé pour être une sorte de médiateur pour trouver un successeur et puis très vite, j'ai rapidement compris qu'on me faisait confiance", déclare-t-il au micro de Cyclism'Actu.

Marc Fayet et le Tour du Finistère 2023 en danger ?

 

"C'est également à nous de faire perdurer cette épreuve qui va arriver à sa 37e édition"

"Je ne voulais pas que l'épreuve disparaisse, car c'est souvent le cas de ces épreuves qui ne tiennent qu'à une personnalité. J'ai pris la suite pour l'édition 2022 et je me prépare pour la suivante en 2023", complète Marc Fayet. Justement, ce dernier, également auteur dramaturge et metteur en scène, a évoqué la prochaine édition qui aura lieu le 13 mai 2023. Le directeur du Tour du Finistère a ainsi évoqué cette période "de campagne" où il doit aller voir les partenaires de la course (collectivités, privés...), mais également trouver d'autres soutiens pour faire vivre sa course. "C'est une période difficile, comme pour l'ensemble des organisateurs. On a fait part de nos inquiétudes lors de l'Assemblée générale de la Ligue nationale de cyclisme (qui a eu lieu ce vendredi, NdlR)", explique-t-il.

"La situation actuelle, avec la crise énergique, pousse également certains partenaires à réfléchir une possible aide financière. Nous arrivons jour après jour dans une situation où on se demande 'si on peut boucler notre budget'. On y arrive... Certes, la campagne 2023 est plus laborieuse comme tout l'ensemble de la société française qui ne sait pas ce qui va l'attendre l'an prochain. Mais on crée un événement qui est une course adressée à tous. C'est un spectacle gratuit, à l'extérieur, qui valorise toutes les mobilités douces. C'est également à nous de faire perdurer cette épreuve qui va arriver à sa 37e édition, ce qui n'est pas rien. On doit montrer comment la région est magnifique. C'est dur, on s'accroche et on a besoin de nos partenaires", conclut Marc Fayet qui donne ainsi rendez-vous le 13 mai prochain !

 

Xavier Jan : "Le cyclisme français essaye d'avancer..."

L'Assemblée générale de la Ligue nationale de cyclisme (LNC) avait lieu ce vendredi à Paris, à la Fédération Française du Bâtiment. Suivie de deux tables rondes - l'une sur le thème "Organiser et pérenniser une épreuve professionnelle" et l'autre sur le sujet "Coureur Pro : Préparer une reconversion choisie" - d'une interview croisée entre Michel Callot, le président de la Fédération française de cyclisme (FFC), et Xavier Jan, le président de la LNC, puis de la remise du trophée d'honneur LNC à Bernard Thévenet pour l'ensemble de sa carrière, cette AG a permis de faire le point sur l'état du cyclisme français. Au micro de Cyclism'ActuXavier Jan a évoqué ce sujet, ainsi que celui lié à la situation de l'équipe B&B Hôtels-KTM de Jérôme Pineau.

Le successeur de Marc Madiot à la tête de la LNC - la passation de pouvoir avait eu lieu en décembre 2020 - a tout d'abord évoqué la santé du vélo tricolore. "Le cyclisme français essaye d'avancer, de se structurer. On a un certain nombre d'équipes qui s'inscrivent dans la durée, que ce soit au niveau Continental ou au-dessus, avec quatre formations françaises qui seront en WorldTour en 2023. L'actualité incertaine sur l'avenir de certaines équipes nous montrent aussi qu'il peut y avoir une fragilité et la nécessité de réfléchir ensemble au modèle économique. C'est le même paradoxe chez nos organisateurs, la bonne santé des très grandes courses ne devant pas cacher une certaine fragilité - très variable - des courses ProSeries ou classe 1. Nous avons besoin de ce système pyramidal et de ce calendrier pour que nos plus jeunes coureurs et nos plus expérimentés puissent s'exprimer tout au long de l'année dans les compétitions qu'offrent les organisateurs français."

Publié le par Clément LABAT-GEST

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