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Les frères Naesen : «Les Belges ne laissent presque rien...»

ITW/Le Mag
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

Pour la quatrième saison consécutive, l'équipe AG2R Citroën Team va compter dans ses rangs les frères Oliver et Lawrence Naesen. Faisant partie de la colonie belge de la formation savoyarde, également composée en 2023 de Stan Dewulf et Greg Van Avermaet - le cinquième Belge présent en 2022, Gijs Van Hoecke,va partir chez Human Powered Health - les Flamands sont devenus des cadres de l'écurie managée par Vincent Lavenu. Lors de la cérémonie célébrant les 30 ans de cette dernière, Lawrence et Oliver Naesen se sont retrouvés au micro de Cyclism'Actu.

Lawrence et Oliver... lCyclism'Actu avec les frères Naesen !

 

Lawrence juge la saison 2022 d'Oliver et Oliver celle de Lawrence

Lawrence Naesen : "Oliver avait bien commencé 2022, avec une quatrième place sur l'Omloop Het Nieuwsblad, puis je crois qu'il est tombé sur À Travers la Flandre, ce qui a un peu cassé sa période des Classiques. Il a ensuite fait une belle préparation pour le Tour de France, qu'il a dû abandonner à cause d'un test Covid. Il n'a pas pu faire la même saison que lors des années précédentes."

Oliver Naesen : "Je trouve que Lawrence est bien. Il a trouvé sa place dans le peloton international. Il a fait des tops 10 sur le Tour d'Italie, il obtient des bons résultats."

 

Le rayonnement du cyclisme belge

Oliver : "Le cyclisme belge plus fort que le cyclisme français ? C'est vrai, forcément. Quand on regarde les classements... Avec les Slovènes, les Belges ne laissent presque rien aux autres.

Lawrence : "Ça donne forcément une motivation quand tu vois les autres coureurs belges faire de super résultats, mais comme je fais partie d'une équipe française, je ne regarde pas trop les performances des Belges."

 

Ce qu'on peut souhaiter aux frères Naesen pour 2023

Lawrence : "Une belle campagne de Classiques, avec des bons moments passés ensemble lorsqu'on regardera en arrière au soir de Paris-Roubaix"

Oliver : "Ces dernières années, j'ai appris qu'il n'y avait pas que la victoire. Je préfère la régularité, ce qui signifie être tout le temps dans le top 5 ou le top 10 des Classiques. S'il y a une victoire en plus, ce serait excellent, mais s'il n'y en a pas, je serais satisfait aussi parce que je saurai que j'ai tout fait pour être au maximum de mes capacités."

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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