Cyclism'Actu: Actualités, cyclisme, direct, résultats...
+
A LA UNE

Christophe Riblon: «Je le trouve beau le vélo d'aujourd'hui»

ITW/Le Mag
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

En 30 ans de présence dans les peloton professionnel, l'équipe AG2R Citroën Team (sans oublier ses devancières) de Vincent Lavenu en a vu passer des grands coureurs et des personnages emblématiques ! Dans ces deux catégories, on retrouve fatalement Christophe Riblon, qui a effectué toute sa carrière de coureur (2005-2017) au sein de la formation savoyarde. Un passage marqué par des victoires inoubliables, et notamment ses deux obtenues sur les routes du Tour de France, à Ax-3-Domaines en 2010 et à l'Alpe d'Huez en 2013. Resté dans son équipe de toujours après sa carrière puisqu'il fait actuellement des relations publiques pour AG2R et Citroën sur les plus grandes courses du calendrier, Christophe Riblon - également consultant vélo sur La Chaîne L'Équipe durant toute la saison - était bien sûr présent jeudi à la journée des 30 ans d'AG2R Citroën. L'occasion pour Cyclism'Actu de s'entretenir et d'évoquer plein de sujets avec le Francilien de 41 ans.

Christophe Riblon aux 30 ans de l'équipe AG2R !

 

"Je ne suis plus coureur mais je me sens encore complètement intégré à l'équipe"

Qu'est-ce que représente AG2R et le vélo pour vous ?

Ça représente énormément de choses pour moi. C'est l'équipe qui m'a fait passer professionnel, qui m'a fait confiance dès le début. Je me souviens que lors de mon titre de champion de France Amateurs, Vincent Lavenu est venu me voir dès la ligne d'arrivée franchie pour me demander de venir le voir dès le lendemain et qu'on discute. L'histoire a commencé très tôt et j'ai eu la chance de pouvoir faire treize ans dans cette équipe. Ça m'a permis d'avoir le palmarès qu'on connaît aujourd'hui, avec notamment cette victoire à l'Alpe d'Huez sur le Tour de France, qui est la plus marquante et la plus significative.

 

On a l'impression que vous ne pouvez pas vous couper de l'équipe qui vous a construit ?

Je n'en ai pas envie ! Ce n'est pas que je ne peux pas, mais je n'en ai pas envie. C'est une vraie famille, j'ai grandi et progressé ici. Et puis Vincent (Lavenu) a cette accointance à garder son personnel, ses coureurs, ce qui fait que je connais tout le monde dans la maison. Je ne suis plus coureur mais je me sens encore complètement intégré à l'équipe. J'ai encore aujourd'hui un grand plaisir à travailler pour cette équipe et à être là pour ses 30 ans. C'est une grande fierté d'avoir pu participer à toute cette belle histoire.

 

"Moi, je le trouve beau le vélo d'aujourd'hui, il se passe des choses sur toutes les courses"

Que pensez-vous de l'évolution du cyclisme ? N'y a-t-il pas des choses à revoir ?

Il y a sûrement des choses à revoir, mais je trouve que le cyclisme a évolué positivement, et notamment au niveau de l'encadrement qui est mis en place autour des coureurs. Le niveau de performances des coureurs est très élevé, mais toutes les compétences qui sont mises autour d'eux le sont aussi. On essaye d'aller chercher tous les petits pourcentages - ce qu'on appelle les gains marginaux - pour arriver à être performant. Quand j'ai arrêté, ça commençait à arriver au sein de l'équipe, et j'aurais aimé aujourd'hui découvrir ça de l'intérieur en tant que coureur et voir quel niveau de performance j'aurais pu atteindre. On essaye de tirer le meilleur de chaque athlète et c'est ça qui fait le vélo est beau. Moi, je le trouve beau le vélo d'aujourd'hui, il se passe des choses sur toutes les courses.

 

Pour finir, que répondre aux critiques liées au dopage sur le Team Jumbo-Visma. Il y a eu Sky / INEOS, et maintenant c'est Jumbo-Visma...

Honnêtement, il n'y a pas de critiques objectives à formuler. Ce sont des équipes qui ont un gros budget, qui savent se remettre en question, qui analysent le cyclisme à un point inimaginable et qui arrivent à trouver la faille pour être meilleures que les autres. La Jumbo-Visma a su s'adapter, et je crois que l'adaptabilité, c'est le maître-mot dans le cyclisme d'aujourd'hui. Il faut savoir courir juste, on n'a plus le droit de faire des erreurs en course sous peine de le payer cash.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A LIRE AUSSI

ITW/LE MAG

Ladagnous : "Ce mercato, un tournant pour Groupama-FDJ"

 

A la Une