Evenepoel : «Je suis pas fait pour les Flandriennes»

Pour sa première participation à la Flèche Brabançonne, Remco Evenepoel n'a pas déçu ! Très remuant, le coureur de la Quick-Step Alpha Vinyl Team a multiplié les attaques à plus de 70 kilomètres de l'arrivée. Après avoir semer la zizanie, le jeune Belge s'est retrouvé aux avant-postes en compagnie de 6 autres coureurs. Face aux trois hommes d'INEOS Grenadiers, le natif d'Aalst n'a rien pu faire face à Magnus Sheffield. L'ancien vainqueur du Tour de Pologne s'est alors tourné vers la 2e place, mais un écart de Tim Wellens a mis fin à ses plans. Ce dernier incident a même failli envoyer le membre du Wolfpack au sol. À l'arrivée, il prend la 6e place. 

"C'est l'équipe la plus forte qui s'est imposée"

"Si je ne freinais pas, je tombais. J’ai eu de la chance de ne pas chuter", explique Evenepoel après la course. Puis il est revenu sur le final de la course : "Il faut avouer qu’INEOS Grenadiers était l’équipe la plus forte sur le terrain, avec trois coureurs dans le groupe des sept échappés dans le final. Je ne suis pas sûr que ce soit le coureur le plus fort qui ait gagné, même s’il fallait être encore très fort pour s’échapper pour la victoire. Mais ce qui est certain, c’est que c’est l’équipe la plus forte qui s’est imposée", salue le coureur de la Quick-Step Alpha Vinyl.

"Je ne suis pas fait pour les classiques flandriennes"

Ensuite, le Belge est revenu sur les conditions climatiques difficiles : La course a été dure. Je ne savais pas que cette course était plus un cyclocross qu’une course sur route. Les routes étaient parfois très glissantes et il était difficile de rester sur le vélo. J’étais parfois très inconfortable sur les pavés, ce qui me fait dire que je ne suis pas fait pour les classiques flandriennes, avec tous leurs secteurs pavés, moi qui ai été mis en difficulté sur les deux seuls secteurs pavés de la Flèche brabançonne", souffle le double vainqueur du Tour de Belgique.

"J'étais le moins bon du groupe dans le Hetstraat"

Enfin, il s'est confié sur son état de forme à l'approche de ses objectifs : "Je n’étais pas à 100 pour-cent, je le sentais dans les jambes, surtout dans les bosses qui faisaient très mal. J’étais le moins bon du groupe dans le Hetstraat, où j’ai souffert le plus. Il fallait rouler sur les pavés et éviter le bord de la route où j’ai failli tomber dans le premier passage. La journée a été dure et, seul, face à trois coureurs d’INEOS Grenadiers dans le groupe, les choses étaient compliquées. Je ne vais pas oublier facilement une journée comme celle-ci. J’espère que mes jambes oublieront plus vite. J’ai une semaine pour récupérer avant les Ardennaises", ajoute Remco Evenepoel.