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Ermenault : «Ça m'a un peu dégoûté du vélo, le monde des pros»

Route
Mis à jour le par Titouan LABOURIE
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

Corentin Ermenault - coureur au AVC Aix-en-Provence - a un parcours particulier. Fils de grand champion de cyclisme sur piste, il s'est pourtant mis tard au vélo. Malgré cela il s'est vite construit un beau palmarès, notamment sur piste, où il a été multiple champion d’Europe et de France de poursuite individuelle et par équipes. Désormais cycliste sur route, il se démarque du reste du peloton par sa singularité, lui qui porte toujours un klaxon sur son vélo. Après quelques années compliquées dans les équipes Wiggins Le Col et Vital Concept-B & B Hotels entre 2017 et 2019, il a décidé en 2020 de mettre en pause sa carrière. Avant d'être appelé pour faire les Jeux paralympiques en tant que guide d'Alexandre Lloveras qui est malvoyant. Il explique son parcours singulier et sa devise "d'être sérieux sans se prendre au sérieux" à nos confrères de la NouvelleRépublique.fr .

Quand Corentin Ermenault évoquait son futur en 2020...

 

"Ça m’a un peu dégoûté du vélo et j’ai arrêté totalement pendant un an..."

"Je n’avais plus trop envie… J’étais chez les pros et ce monde ne m’a pas plu. Ça m’a un peu dégoûté du vélo et j’ai arrêté totalement pendant un an en 2020." Mais en novembre de cette même année : "La fédération handisport m’a appelé pour me proposer de faire les Jeux paralympiques en tant que guide pour Alexandre Lloveras qui est malvoyant. Au début j’ai dit non parce que je ne faisais plus de vélo et que c’était fini. Mais ils m’ont un peu motivé et je me suis dit que ça pourrait être une belle aventure. Ça a été un peu de la dernière minute comme on a eu que sept mois pour se préparer, mais ça s’est bien passé et ça m’a relancé, c’est très bien." Cette aventure s'étant terminé avec un titre de champion paralympique du contre-la-montre. 

 

"C'est vraiment un peu long... 200 km, je trouve ça inutile"

Il est aujourd'hui de retour sur la route tout en gardant son caractère. "Je pense que sans Alex ni l’aventure je n’aurais peut-être pas pu reprendre le cyclisme à ce niveau-là et ça m’a reboosté. Et maintenant c’est reparti je vais refaire les Jeux olympiques. Je suis un peu décalé dans ce monde du vélo. Quand on a 200 km à klaxonner dans tous les sens, au moins on communique avec le public et les coureurs et ça fait plaisir. Parce que sinon c’est vraiment un peu long… Honnêtement, en tant que coureur, quand c’est aussi long, je me fais un peu chier sur le vélo. 200 km, je trouve ça inutile" déclare celui qui vient de finir 3e de la dernière étape du Tour du Loir et Cher.

Publié le par Titouan LABOURIE

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