Laporte : «Je devais quelque chose à Van Aert...»

Auteur de performances exceptionnelles depuis le début de son aventure au sein du Tem Jumbo-Visma, Christophe Laporte a de nouveau fortement marqué les esprits ce vendredi à l'occasion de la E3 Saxo Bank Classic. Le Varois a tout simplement été le seul à pouvoir suivre son leader Wout Van Aert lorsque celui-ci a mis les gaz dans le Paterberg, tandis que des coureurs de la classe de Kasper Asgreen (Quick-Step Alpha Vinyl Team) ou Stefan Küng (Groupama-FDJ) étaient dans les cordes. Ayant parcouru les 40 derniers kilomètres en duo avec le champion de Belgique, Christophe Laporte a ensuite laissé Wout Van Aert s'imposer, comme ce dernier et Primoz Roglic l'avaient fait il y a quelques semaines sur la 1ère étape de Paris-Nice.

"Pour moi, c'est comme si j'avais gagné..."

"Ça s'est fait tout seul", répond, au micro de Sports59/62, le natif de La Seyne-sur-Mer lorsqu'on lui demande comment s'est prise la décision finale. "Déjà, je devais quelque chose à Wout (Van Aert) par rapport à ce qu'il s'était passé à Paris-Nice, et puis il était le plus fort aujourd'hui (vendredi). Il a dû m'attendre à plusieurs reprises, donc il méritait la victoire. Et pour moi, c'est comme si j'avais gagné, on arrive pour la victoire, je fais deuxième, ce sont des moments qui vont rester gravés dans ma mémoire."

"On aura beaucoup de travail lors des prochaines courses"

Étincelant et très au-dessus du lot ce vendredi, le Team Jumbo-Visma - qui apparaissait déjà comme l'équipe à battre avant cette course - ne pourra vraiment plus se cacher désormais et aura de grosses responsabilités sur les épaules lors des prochains rendez-vous. "On aura beaucoup de travail lors des prochaines courses", poursuit Christophe Laporte. "On est une très bonne équipe, donc je ne suis pas inquiet, mais on sait que les autres formations veulent gagner aussi, donc tout le monde devra faire sa part de travail. Après, dans les monts, ça se fait à la pédale. On verra comment ça se passe, mais on va déjà profiter ce de qu'il s'est passé aujourd'hui (vendredi)", conclut celui qui, à 29 ans, n'a jamais été aussi fort.