Shari Bossuyt : «J'avais jamais entendu parler du létrozole»

Quelques heures après la révélation de son contrôle positif au métabolite du létrozole, Shari Bossuyt a pris la parole ce lundi matin lors d'une conférence de presse. Et comme son compatriote Toon Aerts - testé positif au même produit le 19 janvier 2022 - avait pu le faire il y a quelques mois, la Belge de 22 ans a également indiqué qu'elle ne connaissait pas le létrozole et que seule une contamination pouvait expliquer la présence de celui-ci dans son corps. "Je n'avais jamais entendu parler du létrozole et tout indique que nous avons affaire à une contamination", indique-t-elle dans des propos relayés par Het Laatste Nieuws.

"Je n'ai jamais été en contact avec le létrozole et je ne l'ai jamais utilisé sciemment"

"Je dois me rendre à l'AFLD (Agence française de lutte contre le dopage, ndlr) pour expliquer comment ce produit est entré dans mon corps", poursuit celle qui a été contrôlée positive après sa victoire sur la 3e et dernière étape du Tour de Normandie Féminin. "J'espère clarifier rapidement la situation et surtout prouver que je ne suis pas une tricheuse. Je n'ai jamais été en contact avec le létrozole et je ne l'ai jamais utilisé sciemment [...] En concertation avec l'équipe, et principalement parce que je n'ai pas la tête à ça, j'ai décidé de ne pas courir dans les prochaines semaines. Mais je vais continuer à m'entraîner pour pouvoir à nouveau courir bientôt", conclut Shari Bossuyt, dont la suspension provisoire a été annoncée dimanche par la formation Canyon // SRAM Racing. Championne du monde de l'américaine l'an dernier à Saint-Quentin-en-Yvelines avec Lotte Kopecky, mais aussi lauréate d'une étape du Tour de Normandie et cinquième de la Classique Bruges-La Panne en 2023, la native de Courtrai a brillé aussi bien sur la piste que sur la route ces derniers mois.