Miguel Angel Lopez : «On jette le doute sans aucune preuve...»

Un nouveau rebondissement est intervenu mardi dans ce qu'on peut appeler "l'affaire Miguel Angel Lopez". Sur la base d'une investigation menée par l'International Testing Agency (ITA), incluant les preuves obtenues auprès des autorités policières espagnoles (Guardia Civil) et de l’Organisation Nationale Antidopage espagnole (CELAD) dans le cadre de l'enquête menée sur le Dr Marcos Maynar, l'Union Cycliste Internationale (UCI) a en effet décidé de le "notifier d’une potentielle violation des règles antidopage" et de suspendre provisoirement le Colombien pour "usage et possession d'une substance interdite dans les semaines précédant le Tour d’Italie 2022". Quelques heures après la diffusion de cette information par l'UCI, le coureur du Team Medellin-EPM a publié un communiqué de presse à son tour, communiqué dans lequel il se défend de s'être dopé et dit qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour le prouver. Vous pouvez retrouver l'intégralité des déclarations de Miguel Angel Lopez ci-dessous.

La déclaration officielle de Miguel Angel Lopez

"Hier (mardi), j'ai été notifié par l'UCI de la décision d'ouvrir une procédure pour violation des règles antidopage concernant mon utilisation présumée de ménotropine lors du Tour d'Italie 2022, et ce prétendument sur la base d'informations qui m'ont été envoyées par les enquêteurs de l'opération ILEX. À ce stade, je n'ai pas connaissance des tests et preuves pris en considération par l'UCI pour adopter cette décision, mais je tiens à préciser qu'il n'existe aucune preuve objective du dopage allégué, que tous les résultats de mes analyses et de mon passeport biologique sont négatifs, et que je n'ai jamais reçu, utilisé ou même demandé aucune substance interdite, ni dans le Tour d'Italie, ni jamais auparavant dans ma carrière."

"Je tiens à déclarer officiellement que j'utiliserai tous les moyens légaux à ma disposition pour blanchir mon nom et que je demanderai immédiatement la levée de la suspension préventive. Elle est totalement disproportionnée, surtout que les faits pour lesquels j'ai été suspendu à titre conservatoire sont des faits publics, connus depuis plus de 9 mois et qui n'expliquent en aucun cas la nécessité et l'urgence d'une telle mesure."

"Dix jours avant les Championnats du monde de cyclisme à Glasgow, cette suspension préventive porte non seulement atteinte à mon honneur et à la présomption d'innocence, mais elle porte aussi atteinte et cause un préjudice à mon équipe, le TEAM MEDELLIN-EPM, et à l'équipe cycliste nationale de Colombie. En jetant le doute sur ma carrière sans aucune preuve ni résultat d'analyse défavorable, et sans qu'il ait été trouvé en ma possession une substance de quelque nature que ce soit, cela porte aussi atteinte à la bonne réputation de toute la communauté cycliste internationale. Je suis profondément reconnaissant de l'affection de mes fans, ainsi que du soutien de ma famille, mon équipe et mon pays."