Jauregui : «Je me savais en très bonne condition»

Quentin Jauregui l'attendait avec impatience celle-là ! Celui qui n'avait pas levé les bras depuis le 3 mai 2015 et son succès sur le Grand Prix de la Somme a retrouvé le chemin de la victoire ce jeudi en remportant la 2e étape de l'Alpes Isère Tour. "Que ce soit en classe 1, 2 ou en WorldTour, on fait du vélo pour gagner. Je me savais en très bonne condition et nous nous étions dit le week-end dernier que la victoire allait enfin arriver", confie, sur le site de la B&B Hotels-KTM, celui a qui a dominé au sprint les deux coureurs avec qui il était échappé, Lars Boven (Jumbo-Visma Development Team) et Jakub Otruba (Elkov-Kasper).

"Je n’étais pas content de mes 4 Jours de Dunkerque, mais je me suis senti fort ensuite"

"Ce succès va remettre tout le monde en confiance et confirmer cette bonne dynamique qui va nous mener vers les prochaines grandes échéances", poursuit-il. "Nous n’avons pas été épargnés par la malchance depuis le début de saison, mais le travail effectué ces dernières semaines a permis à tous de repartir du bon pied. J’ai l’habitude de bien marcher en mai et juin, je n’étais pas content de mes 4 Jours de Dunkerque, mais je me suis senti fort ensuite et Jimmy Turgis, mon entraîneur, me l’avait confirmé."

Samuel Dumoulin : "Pas question de cracher sur une victoire !"

Leader du classement général suite à ce succès - "je tâcherai de défendre mon maillot jaune ces prochains jours et passerai la main à nos grimpeurs ce week-end", précise le Nordiste - Quentin Jauregui a fait plaisir à son directeur sportif, Samuel Dumoulin. "En remportant une étape, nous sommes à notre place. Les gars mesurent l'adversité à laquelle ils font face et l’attitude collective est top [...] Pas question de cracher sur une victoire ! C’est plaisant, nos leaders roulent à l’avant du peloton alors qu’ils ont le classement général en tête et sentent qu’ils ont quelque chose de sympa à jouer ici", conclut celui qui a particulièrement apprécié le travail réalisé par les grimpeurs Pierre Rolland et Sebastian Schönberger.