Daniel Felipe Martinez, 2e : «J'ai été poussé à la limite»

Il était le meilleur des autres. Sur la 8e étape du Tour d'Italie, Daniel Martinez a franchi la ligne en 2e position derrière l'inaccessible Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Au sommet de Prati di Tivo, lieu du sacre, et à la suite d'une montée sans folie, le Colombien de la BORA-hansgrohe avait quelques atouts en sa possession pour briller dans un sprint en groupe réduit avec sa belle pointe de vitesse, mais c'était sans compter le maillot Rose slovène qui a rapidement mis tout le monde dans son sillage. Rien à faire, donc. Seul satisfaction à retenir pour Martinez, quelque 8 secondes glanées sur Geraint Thomas (INEOS Grenadiers), 3e derrière lui au classement général grâce au jeu des bonifications.

"Pogacar ? Il était si fort"

"Nous sommes entrés dans cette étape difficile en 2e position au classement général et nous nous attendions à ce que (Tadej) Pogacar continue d’être très fort, explique Daniel Martinez sur le site de sa formation. L’équipe a roulé à un bon rythme dans la montée finale, donc un grand merci à eux pour le soutien. Lorsque les attaques sont arrivées, je suis resté concentré sur Pogacar, et dans les 2 derniers kilomètres, j’ai pensé que j’aurais peut-être l’occasion de remporter l’étape. Mais il était si fort et j’ai été poussé à la limite dans le sprint à la fin. Mais je suis satisfait de cette performance alors que nous approchons bientôt du premier jour de repos. Les parties les plus difficiles du Giro sont encore à venir."