Victor Campenaerts : «Il y a un respect mutuel dans le peloton, mais...»
RouteVictor Campenaerts (Visma | Lease a Bike) s'est exprimé sur le podcast Domestique Hotseat. Le récent lauréat du Vélo de Cristal de meilleur équipier, se confie sur son amitié avec son ancien équipier chez Lotto, Tim Wellens, coureur de la UAE Team Emirates-XRG, malgré la rivalité qui oppose leurs deux formations qui se disputent le titre de meilleur équipe de classements généraux et du monde. Il conclut son intervention en évoquant son rôle d'équipier de luxe pour Jonas Vingegaard, multiple vainqueur de Grands Tours.
Campenaerts vainqueur sur le Tour
"Wellens est un peu plus gagant que moi"
Victor Campenaerts s'est livré sur son amitié avec Tim Wellens, une relation forte et sincère, qui dépasse le vélo. Rien ne peut mettre à mal leur complicité, même la rivalité d'un Tour de France... : "Tim est mon meilleur ami, en dehors du vélo aussi. Mais quand on est sur le vélo, il n'y a plus d'amitié qui tienne, même si on s'est souvent appelé sur le Tour, nous sommes et restons rivaux, même si nous ne sommes pas leaders. C'était original de se retrouver en tête, surtout qu'il aime vraiment la gagne. Nous nous sommes même taquinés. Je suis très heureux de sa victoire, je l'ai félicité le soir à l'hôtel mais j'aurais préféré gagner, comme j'aurais préféré que Jonas gagne le Tour."
A l'aube de sa deuxième saison dans la structure hollandaise, Campenaerts se satisfait de son rôle et du travail effectué. A 34 ans on peut trouver dommage qu'il se cantonne à ce rôle : "J'ai signé pour aider Jonas à gagner le Tour, affirmer aujourd'hui mes ambitions serait malhonnête. J'ai fait de mon mieux, malheureusement Pogi était trop fort, mais nous avons fait de notre mieux. Jonas est content de notre cohabitation et se réjouit de notre programme commun en 2026.
Campenaerts conclut en évoquant les accusations "d'intimidation" dont à fait part l'équipe de son meilleur ami, il a tenu à éteindre directement l'incendie : "Il y a un respect mutuel entre les équipes. Cependant, nous faisons un sport où il faut savoir jouer des coudes, tu veux rouler devant, tu remontes le peloton, tu accelères et tu prends la tête. A la fin, ce sont les meilleurs qui sont devant"
Publié le par Christophe MONGAY