Danny Van Poppel: «Le nouveau Sam, une bête de course»

La victoire de Sam Welsford sur la 1ère étape du Tour Down Under est bien due à la puissance développée par l'Australien dans le final disputé au sprint à Tanuda, mais aussi au minutieux travail de ses coéquipiers de la BORA-hansgrohe qui l'ont parfaitement emmené vers l'arrivée. L'un d'entre eux, Danny Van Poppel, s'est fait remarquer : en tant que dernier échelon du train composé par l'équipe allemande, il a réussi à se classer 7e de l'étape après un lourd travail pour son sprinteur. Du haut de ses 30 ans et de ses 10 ans de carrière en WorldTour, le Néerlandais connait les rouages des sprints massifs et a affirmé auprès de Cyclingnews que celui qu'il appelle "le nouveau Sam" (Sam Welsford, en référence à Sam Bennett, qui a quitté BORA-hansgrohe au profit de l'équipe française Décathlon AG2R La Mondiale Team) "est une bête de course". Le vétéran n'a pas manqué d'éloges à propos de Welsford, aussi habitué des compétitions dans les vélodromes et qui réalise en 2024 sa première saison pour la formation de Primoz Roglic après 2 ans dans le Team dsm-firmenich PostNL.

La magie semble opérer dans le nouveau train BORA-hansgrohe

"Nous avons souvent fait le train l'année dernière, mais c'était avec Bennett. Cela n'a pas vraiment fonctionné, mais avec le nouveau Sam, il est une bête de course, et nous savions que si nous pouvions faire le train parfait, alors il pouvait conserver sa puissance, car il développait beaucoup de puissance", a assuré Danny Van Poppel pour expliquer le succès de sa formation sur cette première étape du Tour Down Under. Il faut dire que Sam Welsford et son passif sur la piste lui donnent un avantage certain lorsqu'il s'agit de sprints massifs : "Il a tellement de puissance grâce à la piste. Je pense que si vous faites le train, ces gars comme Kittel, Greipel ou Welsford, peuvent y arriver, et c'est exactement ce dont nous avons besoin", a déclaré Van Poppel, visiblement ravi de la forme de son sprinteur.

Il faut dire que la BORA-hansgrohe revient de loin. En 2022 et 2023, Sam Bennett était chargé de disputer les sprints massifs : malgré deux victoires d'étape sur le Tour d'Espagne, l'Irlandais n'avait guère su se distinguer, ne signant que six victoires en deux ans. Danny Van Poppel confirme, Sam Welsford semble pouvoir apporter le renouveau que l'équipe dirigée par Ralph Denk attendait : "J'attendais un... C'est dur à dire, un sprinteur rapide, même si Sam Bennett est un bon ami à moi, à la fin, c'est le business, et nous voulons gagner. Welsford est un gars détendu et, pour être honnête, il n'a couru que deux ans en WorldTour, donc tout est encore nouveau pour lui et il a encore soif de victoire. Il peut être notre nouveau sprinteur", a-t-il affirmé. Cette victoire sur la première course WorldTour de la saison, après la déception autour des résultats de Bennett au sein de la BORA-hansgrohe, semble raviver la flamme pour 2024 : "Avec nous tous, je pense que c'est une combinaison parfaite", a conclu, optimiste, Danny Van Poppel.