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Brandon McNulty, prudent : «Tout est encore possible»

Tour de Valence
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @TeamEmiratesUAE

Il tournait autour depuis le début de saison en Espagne, Brandon McNulty a enfin mis au fond ! Auteur de trois top 10 dont deux 3e places sur ses trois courses de reprise sur le Challenge de Majorque la semaine dernière, le grimpeur américain est encore monté d'un cran ce samedi en remportant la 4e étape du Tour de la Communauté de Valence. Le coureur d'UAE Team Emirates s'est montré le plus fort dans la très difficile ascension - devenue finale suite au raccourcissement de l'étape - de l'Alto del Miserat (5,7 km à 9,2%), devançant de 12 secondes Aleksandr Vlasov (BORA-hansgrohe) et Santiago Buitrago (Bahrain Victorious). A 25 ans, le natif de Phoenix fait même coup double et s'empare des commandes du général à une étape du terme de l'épreuve espagnole.

Brandon McNulty avait gagné une étape du Giro l'an passé

 

"Tout est encore possible dimanche. Mais on va essayer de défendre la maillot"

Interviewé au micro d'Eurosport après l'arrivée, Brandon McNulty est revenu sur cette étape raccourcie au dernier moment. "On a entendu à la radio à environ 40 kms que l'arrivée était plus tôt que prévu, donc nous avons dû changer un peu nos plans. Mais au final on avait juste à tout donner dans la montée finale, et je me sentais bien, donc je suis vraiment content. C'était un peu le chaos, mais le cyclisme est un peu comme ça parfois, il faut juste s'adapter. L'équipe m'a mis en bonne position au pied de l'ascension, et c'était à plein régime jusqu'au sommet ensuite."

Malgré les fortes pentes de la montée finale, c'est sur les replats que l'Américain a fait la différence. "J'ai l'impression que Vlasov, Buitrago et moi étions au même niveau sur les partie les plus raides. Donc je me suis mis à l'arrière du groupe, et j'ai attaqué sur une portion plate avec un peu de vitesse. Je pense que j'avais l'avantage sur le plat, je suis un peu plus costaud et puissant qu'eux. J'ai pris une petite avance, et j'ai tout donné jusqu'à l'arrivée". Une stratégie payante qui lui permet d'endosser le maillot jaune de leader avec un matelas de 14" sur son dauphin Buitrago, à la veille d'une étape finale qui s'annonce indécise. "Je me rappelle de l'an passé, c'était assez fou et chaotique, donc tout est encore possible demain (dimanche). Mais on va essayer de défendre la maillot de leader, et je pense qu'on peut y arriver, donc on verra."

Publié le par Arthur DE SMEDT

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