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Lenny Martinez : « J'ai pris du plaisir dans la douleur»

Strade Bianche
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @GroupamaFDJ

C'est décidément l'homme en forme de ce début de saison côté Groupama-FDJ ! Lenny Martinez se souviendra longtemps de ses premières Strade Bianche, dont il a pris une très belle 8e place ce samedi après une course mémorable marquée par le raid en solitaire historique de 80 kms de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates). Arrivé en pleine confiance en Toscane après ses deux victoires en 2024, le grimpeur de poche a encore impressionné par sa résistance sur ce terrain pourtant pas idéal pour ses qualités et son profil, dans des conditions parfois dantesques. "Au début, j’avais l’impression d’être sur une Classique belge ou Paris-Roubai", a d'ailleurs confié le Cannois de 20 ans après l'arrivée auprès de son équipe.

Tadej Pogacar a survolé les Strade Bianche 2024

 

"Je suis content de toucher un peu à tout et de me tester un peu"

Dans un premier temps distancé lorsque la course s'est lancée loin de Sienne, Lenny Martinez s'est accroché pour revenir et finalement jouer les premiers rôles. "Il y avait beaucoup de tension. J’ai beaucoup subi dans les premiers secteurs. J’avais du mal à me replacer, puis j’ai remonté groupe par groupe, c’était vraiment un chantier. À l’oreillette, j’entendais deux minutes, trois minutes, alors que ça roulait fort. Pogacar évoluait à un niveau incroyable. Honnêtement, quand on s’est retrouvé en chasse avec Valentin, j’avais abandonné l’idée de gagner. Ça se regardait, ça roulait, ça s’attaquait. Avec Valentin, on devait chacun suivre les attaques pour se répartir un peu la tâche."

Toujours dans le coup pour un top 5 dans la montée finale de Sienne, Martinez a réussi à décrocher la 8e place à l'issue de cette décuverte, comme son compère Romain Grégoire l'an passé. "Je n’avais plus de jambes dans la dernière bosse. C’était une journée très, très dure, quasiment tout le temps à bloc. C’est une très belle expérience, et je suis content de ce que j’ai fait. J'ai pris du plaisir dans la douleur. C’est une belle récompense finir huitième de mes premières Strade Bianche. C’était vraiment différent de ce que je connaissais. Je suis content de toucher un peu à tout et de me tester un peu sur ce terrain-là", a-t-il conclu.

Publié le par Arthur DE SMEDT

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