Remco Evenepoel aurait pu rejoindre INEOS en 2023… pour 7 millions d'euros
RouteRemco Evenepoel se projette avec ambition vers le Tour de France 2026, convaincu qu’il peut alors rivaliser et battre Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG). Dans un long entretien accordé à Sporza, le Belge assume cet objectif tout en admettant que le chemin à parcourir reste considérable. Cette volonté de franchir un cap explique en grande partie son choix de changer d’environnement avec son arrivée chez Red Bull-BORA-hansgrohe.
Les premiers mots d'Evenepoel chez Red Bull-BORA-hansgrohe
Un transfert chez INEOS avorté en 2023
Après les Championnats du Monde du contre-la-montre 2023, Evenepoel était, selon ses propres mots, tout proche de rejoindre INEOS Grenadiers. Les nombreux changements internes au sein de l’équipe britannique ont cependant ralenti le processus. "À un moment donné, je ne pouvais plus vraiment attendre", explique le double champion olympique au média britannique. D’après The Observer, le transfert a été rendu "quasi impossible" par son équipe de l’époque, Soudal Quick-Step, qui réclamait une clause de rachat de sept millions d’euros.
Un montant jugé excessif par l’équipe britannique. Evenepoel est donc resté fidèle à Soudal Quick-Step. L’été dernier, la situation a changé et Red Bull-BORA-hansgrohe est devenu son nouvel employeur. "Je suis resté parce que certaines choses avaient été promises. Beaucoup de changements, et j’y croyais. Mais à un moment, j’ai senti que ça n’arriverait jamais – c’était évident. J’avais besoin de changement."
"Avec l’encadrement que j’ai ici..."
Dans son entretien avec Sporza, Evenepoel affirme penser pouvoir gagner le Tour de France l’an prochain. "Si tout continue à bien se passer, si je peux vivre un très bon hiver, de bons stages, et trouver ce que je cherche dans les courses du printemps. Si je peux déjà montrer en Catalogne que je suis là pour gagner, comme je l’étais en 2023 en vue du Giro, alors je pense pouvoir atteindre ce niveau. Avec l’encadrement que j’ai ici, le soutien, les équipiers, tout l’aspect scientifique, je crois qu’il y a encore une grande marge de progression."
Il devra toutefois battre le champion du monde slovène, vainqueur du Tour à quatre reprises. "Je veux être meilleur que lui. C’est très difficile, on le sait tous. Mais c’est la raison pour laquelle je suis venu ici. Pour franchir ces étapes. Passer au-dessus, encore et encore. Cela demandera énormément d’énergie, mais je suis très motivé et j’avais vraiment besoin de ce nouveau départ pour faire sauter un plafond. J’espère pouvoir exploser cette année."
Publié le par Titouan LABOURIE