Cyclism'Actu: Actualités, cyclisme, direct, résultats...
+
A LA UNE

Patrick Lefevere : «J'ai commis des erreurs dans ma politique... »

Route
Mis à jour le par Audrey QUETARD
Photos : @Cyclismactu / CyclismActu.net / Sirotti

Aucun coureur du Wolfpack parmi les 25 premières positions de l’E3 Saxo Classic. Voilà de quoi remonter le manager de la Soudal Quick-Step Patrick Lefevere. "Soyons honnêtes : la façon dont nous avons roulé en tant qu’équipe est terriblement ordinaire", lâche-t-il dans sa chronique parue dans les colonnes de Het Nieuwsblad. Et renchérit : "Je nous ai vus en tête du peloton à 90 kms de l’arrivée et après : rien." Au classement, le premier membre de la structure belge, Yves Lampaert, pointe à la 29e position. "Je pèse mes mots – après tout, le comité d’éthique de l’UCI nous lit – mais c’est très insuffisant."

Patrick Lefevere à notre micro sur Paris-Nice


"Nous ne sommes pas compétitifs"

"Je ne reproche à personne de ne pas pouvoir suivre Mathieu van der Poel ou Wout van Aert, qui sont hors catégorie, mais même dans le groupe derrière eux, nous ne sommes pas compétitifs", enchaîne Patrick Lefevere, avant de comparer sans langue de bois : "Lidl-Trek a clairement fait un pas en avant et est dans le top 10 avec trois coureurs. UAE Team Emirates a deux hommes, mais aucun ne s'appelle Tadej Pogacar. Nous n'avons personne." Le patron belge ne veut pas trouver quelconque excuse à ses protégés : "Y a-t-il des circonstances atténuantes ? A mon avis, il n'y en a pas beaucoup."

 

"J'ai commis des erreurs dans ma politique d'achat et de vente"

Pour remédier à ces résultats en dent de scie, Patrick Lefevere veut changer de stratégie, et n'omet pas, au passage, de tacler certains de ses coureurs. "Il est certain que je vais aussi me regarder dans la glace. J'ai commis des erreurs dans ma politique d'achat et de vente. J'ai lu partout que nous réduisions l'équipe de printemps en fonction du travail sur les tours et c'est sans aucun doute vrai. Mais avec des coureurs comme Julian Alaphilippe, Yves Lampaert et Kasper Asgreen, une part importante du budget salarial va encore aux leaders pour le travail flamand. Une leçon pour moi : ne plus signer de contrats dans l'euphorie, ce qui s'est peut-être trop produit avec les coureurs précités. Quoi qu'il en soit, je ne parlerai de contrat à personne avant Paris-Roubaix".

Publié le par Audrey QUETARD

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A LIRE AUSSI

ROUTE

Le Challenge Raymond Poulidor au Circuit de Saône-et-Loire, résultats

ROUTE

Geraint Thomas : "95% de chance de prendre ma retraite en 2025"

 

A la Une